Foot et water polo pour M.Lion

Publié le 11 octobre 2011 par Didier Vincent

Sultan of swing

  

Ils ont souvent un air abruti les lions, surtout celui-là (je dis ça parce que je suis loin, héhéhé). Abruti, c'est exagéré : placide. Mais d'un placide imbécile et hirsute de beaufre primaire. Alors qu'en en fait, c'est lui le roi. Donc, ce n'est qu'un faux air qu'il se donne. Cette placide tronche cache un fauve. En l'occurence un fauve fou de foot qui va batifoler comme un vulgaire chien après la baballe quitte à se décriniériser d'un grand bain dans une mare. Le follet.  Il ne faut pas se fier au regard glabre et un tantinet niaiseux de la grosse bestiole, il n'augure que notre manque à savoir le décrypter. C'est d'un air hautain qu'il faut plutôt le qualifier. Un snobisme très anglais qui vous rend une image si rugueuse et benoite. Un regard qui cache bien son jeu. Le lion, le vrai, on le découvre quand il joue. Là, il se démasque : vif, pataud, téméraire, insistant, rapide et j'en passe. C'est Dr Jeckyll et Mr Hyde, en somme. Cette mine faussement patibulaire, cet aire de baltringue en Marcel est le masque de notre dyonisiaque mangeur de chair fraiche.  Ne nous leurrons pas, ce n'est qu'un leurre.