Nikita – Episode 2.03

Publié le 11 octobre 2011 par Speedu

Knightfall

Saison 2, Episode 3 sur 23
Diffusion vo: The CW – 7 octobre 2011

Nikita, Michael et Birkhoff se lance à la recherche d’un assassin international. Mais ils vont découvrir que les apparences sont parfois trompeuses.

Vous savez quoi ? Oui, forcément, vous le savez. Vous l’avez tous remarqué. Les employés au département effets visuels infographiques de Smallville ont retrouvé du boulot sur Nikita ! Je suis content pour eux, pour leurs crédits, pour leurs familles, pour leur confort matériel. C’était trop sympa de la part de la production de Nikita de les reprendre. Moins pour nos yeux. Hmmm cet avion « prédateur » … J’attendais presque voir Clark venir le porter en faisant coucou à Lois par le hublot.

Alors oui, je vous connais, vous allez me dire que c’était déjà tout pourri avec les bidules dans le season premiere. Certes. Mais il y avait du décor réel pour cacher un peu la misère. Là, c’est tout le plan qui est inventé et moche. De l’avion à la forêt qu’il survole. Du coup, ça fait mal aux yeux. Ca pique la rétine. Ca tord le nerf optique. Et à quoi sert cet avion ? A faire une explosion virtuelle toute aussi moche. C’est bien de continuer jusqu’au bout la pauvreté visuelle qui arrache l’iris

A coté de cela, on a un épisode en deux temps. La première moitié sert à draguer le public de Chuck qui n’a toujours pas repris sur NBC, qui sera en concurrence frontale au même moment à partir de fin octobre dans le même registre, celui de l’espionnage. On retrouve donc une intrigue façon Chuck saison 4 où on va à droite et à gauche dans le monde en un clin d’oeil (c’est à dire dans la forêt canadienne pour faire style la Colombie et devant un fond vert pour un Paris virtuel, au réalisme aussi raté qu’un doigt enfoncé dans le globe occulaire est douloureux), avec de l’infiltration et de l’action saupoudrée d’humour. Perso, vous m’auriez mis Chuck à la place de Michael dans la partie « rampons dans la maison de l’assassin », je n’aurais pas fait la différence. Idem pour la scène de dragouille de la pire actrice venue de Battlestar Galactica et V 2009 qui est ici une agent de la division / journaliste / mauvaise actrice.

La deuxième partie est un peu moins Chukienne et a le ton plus sérieux propre à Nikita où la pauvre se coltine un énième dillemme issu de son passé. Et honnêtement, les 5 minutes de face à face dans les bois entre elle et l’assassin étaient chiantes. Mais elle apporte du bon, puisque cela offre un point faible à Nikita, c’est à dire Michael. Pas sympa pour lui parce que bon, il peut se débrouiller tout seul et lui, au moins, il tue les méchants. Non parce que sans déconner, Nikita n’a pas du tuer la moindre personne dans sa vie je crois. La preuve encore dans le gun fight du salon, où elle n’y arrive pas. Hop, Michael arrive, un tir et zou, un méchant de mort.

Cela a au moins le mérite de rendre un peu moins monolithique Nikita mais bon, elle n’a toujours pas le dixième de profondeur qu’Alex a. En plus, j’ai très peur de la pseudo rupture avec Michael sous prétexte qu’elle ne veut pas le mettre e ndanger et patati patata.

Il faut donc aller du coté d’Alex. Et je commencais un peu à désespérer de la voir manipuler ainsi par Amanda qui lui file des noms quand ça l’arrange. Heureusement, la scène finale vient relancer Alex avec brio. Cette scène est juste magique quoi. Bam. Yeah ! Ca va chier maintenant ! Et surtout, cela lie l’ensemble de l’épisode intelligemment et entraine encore une fois Nikita au centre de tout par ces actions. Les répercussions pourraient être énormes et je suis vraiment très pressé de voir ce que ça va donner maintenant. Et j’espère surtout que ça va être le début de la fin pour Amanda et le retour en grâce de Percy. Son petit sourire quand il comprend ce qui se passe est juste effrayant. J’y ai vu un truc du genre « mon plan se met en marche ». La chaute d’Amanda va être dure, mais surtout, elle est nécessaire tant celle-ci n’a pas le charisme qui faut pour se poser en chef de la division.

Bref, 7/10

Un épisode qui prend toute son ampleur sur son dernier quart alors qu’avant, c’était une sorte de Chuck bis. Les plans, situations et retournements tordus semblent revenus de vacances et je m’en réjouis d’avance !