Combat de boue : l’alcool

Valérie préfère éviter l’alcool, Juliette préfère pas. Et vous ?

Rectification : Valérie aimait bien l’alcool. Valérie aimait bien le whisky. Mais Valérie est comme Florence Foresti. Le stade pompette je ne connais pas. Moi je passe du stade sobre au stade “je me roule par terre”. Et il paraît que ça fait désordre.
Juliette aime bien boire. Même avoir un (petit) coup dans le nez parfois j’aime bien. Je ris/parle (encore) plus que d’habitude et plus fort mais ça s’arrête là.
Je suis une bonne vivante. Pour moi, rien au monde ne remplace une bonne table, une fête de famille bien fournie, on reste à table toute la journée et on rigole. On est avec des potes et on se fait une assiette de charcuterie. Je ne conçois pas ça sans une bonne bouteille. Ça fait parti de notre culture. On fête un truc, hop, champagne. Les études, les naissances, les mariages, toutes les grandes étapes de nos vies, on trinque. Un anniversaire sans champagne c’est comme un match de foot ou de rugby sans bière, un bon fromage sans vin rouge, ça rime à rien.
Valérie : Toi tu n’as pas de tonton Robert. Tonton Robert à jeun il est déjà chiant. Mais bourré, à table, il t’explique que découper les voleurs de portable à la machette c’est juste normal et qui y est opposé est un dangereux hippie. A la base j’ai déjà des soucis avec les repas de famille mais alors quand s’y ajoute l’alcool c’est impossible. Puis attends. La mode actuelle est de bouffer du camembert avec de la confiture (ok du chutney ça fait mieux). Moi je vais lancer la mode brie/coca.

Juliette : Bon c’est vrai, j’ai mon oncle le beauf moi aussi. Le nez rouge et le championnat de boules après la sieste, je te l’accorde, c’est pas sexy. Mais (maman, ne lis pas ce qui suit) l’alcool fait parti de ma vie, j’aime le vin, le côté âpre de certains et le côté sucré d’autres, j’aime la bière que j’assimile aux terrasses de café entre potes, et l’endroit que je préfère au monde, c’est la terrasse de café.

Valérie: Soit. Mais qui dit bière entre potes à la terrasse d’un café dit soleil qui tape. Et le soleil qui tape sur la bière c’est dramatique. Je ne vous fais pas de dessin, on est sur un blog de princesses.

Juliette : Je suis corse et provençale. Quand le soleil tape, je dors. Au pire, je suis à l’ombre et au Ricard. Faut être un touriste pour être au soleil quand il tape. Bière = soir.

Valérie : Comme le disent mes amis des dead Kennedys, Too drunk to fuck. On ne pensera jamais assez aux problèmes érectiles de nos amis les hommes après 3 litres de bière.

Et filons notre métaphore des princesses. Si Blanche neige s’était enquillé deux litres de whisky, elle aurait fini au lit avec Simplet. je sais que ça ne vous ait jamais arrivé - et à moi non plus – mais c’est un risque auquel on doit penser. Avec le coca, point de risque. Et puis ça peut toujours servir à décaper des bijoux, et c‘est toujours utile.
Juliette : Mets-toi à la place de Blanche-Neige. Faire le ménage pour 7 mecs, moches et chiants qui plus est tout ça pour pas finir sdf, fuir une espèce de mégère hystérique qui veut la tuer, le tout après s’être faite draguer par Frédéric Nihous, avoue qu’il y a de quoi boire pour oublier…

Juliette et Valérie : le quart d’heure moral à l’école : L’abus d’alcool (et de clopes, tout à fait, on y venait, et de clopes) est dangereux pour la Santé. Modération est mère de toutes les vertus (qui rigole ? on n’aime pas tellement ces insinuations…)

Posté le le Lundi, février 25th, 2008 à 12:00.