William Fitzsimmons : coup de coeur en retard

Il parait que tout le monde le connait depuis un moment. Que vu qu'il a participé aux B.O. de séries américaines à succès, inviter les gens à l'écouter revient un peu à leur servir du réchauffé. Il parait. Mais moi je regarde peu la télé et je suis sûre que je ne dois pas être la seule à ne pas connaitre par coeur tous les interprètes des morceaux qui habillent les épisodes de Grey's Anatomy, Greek ou des Frères Scott. Alors je fais fi des recommandations et je t'invite quand même à l'écouter.  Entendu par hasard sur la page FB de l'Homme un de ces jours d'été, j'ai complètement craqué. 

 Ce morceau là m'a rappelé dans les arrangements et la façon de poser la voix le délicieux Casimir Pulaski Day de Sufjan Stevens  (que je remets ici pour le plaisir) et le reste de ses morceaux ne m'a pas déçue, évoquant souvent les mélodies d'Iron and Wine... Parfait pour habiller les premières journées d'automne en somme.

Côté image il cultive les clichés du folkeux américain : barbe et chevelure hirsutes, chemises à carreaux et grands espaces. Pas de surprise. Pour ce qui est de l'écriture, sa formation de psychologue l'a sans doute aidé lorsqu'il s'est agi de se livrer plus facilement à l'introspection... Ses textes personnels sont émouvants, ses compos sont envoutantes : Il occupe une place de choix parmi les artistes anglosaxons qui m'ont touchée dernièrement...