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Lockout : ce n'est que le début !

Publié le 11 octobre 2011 par Insidebasket @insidebasket
Pour tous ceux qui pensaient que cette réunion serait celle du miracle, rangez vos espoirs pour quelques semaines supplémentaires. Rangez-les bien au fond d'un coffre aussi verrouillé que le lockout. En effet, de miracle on est passé dans une dimension inversée, la catastrophe. Malgré des dizaines et des dizaines d'heures de réunion, nous n'avons jamais été aussi loin d'un accord entre les deux camps. Résultat : les deux premières semaines de la saison sont officiellement annulées.
Digne des films les plus angoissants, ce lockout nous mène par le bout du nez, avec des effets pervers sur les pauvres passionnés que nous sommes. Une torture. Un jour on nous dit que l'on s'achemine vers l'issue du tunnel, le lendemain, le bout semble à une éternité. Parfois même, le scénario est littéralement bouleversée en l'espace de quelques heures. Ce fut le cas cette nuit, lorsqu'aux alentours des 2 heures du matin, les deux partis semblaient prendre le même chemin. Que nenni. A 4 heures, ils étaient peut-être sur le même chemin, mais chacun empruntait une direction opposée.
David Stern :
«L'écart est si important que nous ne pouvons pas le combler en ce moment. Nous avons espéré que nous n'en viendrons jamais à cela.[...]Nous somme très éloignés sur pratiquement toutes les questions. Nous avons "juste" un golfe qui nous sépare.»

Suite à ces mots, le Boss de la NBA a tenu ses paroles évoquées la semaine passée : Les deux premières semaines de la saison sont supprimées. Une décision qui coûte des centaines de millions de dollars à la Ligue et 350 millions de dollars par mois aux joueurs, selon Billy Hunter.
Si le problème du lockout n'était rattaché qu'au partage des revenus, même si la Ligue et les joueurs sont loin d'un accord, l'espoir qu'ils parviennent à en trouver un ne semble pas complètement utopique. Mais malheureusement, ce n'est qu'un problème parmi tant d'autres. Pour la deuxième journée consécutive, les deux partis se sont mis d'accord pour parler de tout..sauf du partage des revenus. Finalement, ce n'était pas la meilleur solution pour enfin se trouver sur la même longueur d'onde. Pire encore, il serait préférable que la NBA ou le syndicat change carrément de radio, tant ils ne parviennent à se capter. Les discussions portant sur la masse salariale (45 millions) ou encore la durée des contrats (3 ans maximum) sont deux exemples où les accords semblent à des lustres d'aboutir.
Vous l'aurez compris, ce film titré "lockout", à perpétuels rebondissements, vient à peine de boucler son introduction. L'histoire a débuté aujourd'hui seulement..et nul n'en connait la durée. Ce qui est sûr, c'est que nous en sommes à un passage très chaotique du scénario...

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