Miguel Benasayag, in Regards, n° 12, été 2011 (extrait 2)

Publié le 11 octobre 2011 par Xavierlaine081

 

On prête aux ordinateurs la capacité de voir le tout, alors que l’être humain ne voit que la partie. La conséquence insidieuse de cette conviction réside dans la perte par l’être humain de son savoir, même partiel. La normalisation de la population sérialise et quadrille l’individu, si bien qu’il perd la confiance dans ses propres sens.