Throw money away … the Windows?

Publié le 10 octobre 2011 par Mimaury

C’est la sempiternelle question: Windows ou Linux? Question qui demande à être formulée autrement: Quel est l’OS (operating system ou encore système d’exploitation) qui correspond le mieux à mes besoins? On nous a imposé depuis quelques années un choix par défaut, l’achat d’un ordinateur se faisant de concert avec l’adoption contrainte de Microsoft. Aujourd’hui de plus en plus de consommateurs appuyés par les pouvoirs publics ont dit non à la vente liée. Il est maintenant possible de se faire rembourser les quelques centaines d’euros de licence. Une raison suffisante pour revoir sa politique de dépense logiciel?
La différence majeure entre ces deux solutions est sans aucun doute la liberté mais cette liberté est relative, elle s’applique principalement aux programmeurs.
En effet, le système Microsoft est dit fermé, c’est à dire que l’ensemble du code source permettant son exécution est conservée précieusement par cette société.
A l’inverse, le système Linux, ou plus précisément Gnu/Linux car le noyau qui permet la communication entre l’interface logicielle et matérielle aurait peu d’intérêt sans ces dits logiciels; Linux est ouvert, c’est à dire que vous qui lisez ces lignes pouvez participer à son évolution. Par soucis de pérennité, des licences introduise la notion de prolongation, c’est à dire que toute modification effectuée sur Linux devra à son tour pouvoir porter les critères définis dans la licence primaire. Sans quoi une société disposerait du droit de fermer le code.
Et pour l’utilisateur final quel est l’intérêt? Un code qui est étudié par des programmeurs du monde entier, regroupé en communauté c’est la garantie d’audits nombreux, d’une grande réactivité et d’une aide accessible gratuitement dans l’ensemble (certaines distributions Linux proposent un support payant). Vous pensez que les programmeur de chez Microsoft sont plus professionnels? Alors sans doute pensez vous que chacun peut d’un simple clic rajouter une erreur dans le noyau Linux et de ce fait faire planter l’ensemble des serveurs sous cet OS? Oufff…le principe est plus complexe, organisé comme une mini société avec ses codes, ses cheminements. Un peu comme le serait la promulgation d’une loi.

Conclusion:
Soyons donc conscient de l’usage. Pour un particulier quelque soit le système d’exploitation aujourd’hui, il se trouvera avec le nécessaire pour accéder à ses mails, naviguer sur le web, … même la compatibilité des OS avec le matériel semble ne plus faire de gros écarts (Linux a souvent été réputé pour être peu compatible mais Windows Vista, Seven n’ont ils pas connu les mêmes critiques lors de leur mise en circulation?). Cependant le particulier a tout intérêt à s’inscrire dans le choix massif pour pouvoir trouver de l’assistance rapidement près de réparateur souvent peu à même de dépanner une machine sous Linux. Aujourd’hui l’utilisateur lambda utilise ce que le constructeur a pré-installé, c’est pour lui l’assurance de la compatibité que ce soit avec Linux (avec le poids des habitudes qui peut conduire au rejet: cf. cas des netbooks) ou Windows. Même s’il appréciera sans doute pouvoir se passer de défragmentation, d’un anti-virus au démarrage, la séparation des données du système pour une récupération facilité en cas de crash … en choisissant Linux.
L’individu lambda joueur utilisera quand à lui dans la majorité des cas Windows.
Pour revenir sur le cas d’un programmeur, il est pour lui aussi nécessaire de ne pas se couper du paysage logiciel. Par ce fait il semble également inconcevable de se passer totalement de Microsoft, rien que pour les tests notamment, même si de nombreux langages multi-plateformes existent. La question pour le programmeur est plus de savoir quel sera son OS hôte et son OS invité dans sa gestion de machine virtuelle?  Pour le professionnel, l’avantage d’installer Linux est évidemment la modularité de ce type de système d’exploitation (d’où le choix important de distributions, toutes répondant à un besoin particulier). On est dans le sur mesure. Autre point important, l’indépendance. Le jour où Microsoft décide de ne plus supporter Windows XP (en 2014), le parc de machines sous Windows XP sera à la merci de failles et incitera à la mise à niveau payante vers Windows Seven (ou Vista pour les téméraires). Sous Linux les mises à jour se font en continu, gratuitement avec pour certaines distributions la possibilité de conserver un support à long terme ne nécessitant pas d’upgrade vers une autre version durant cette période.