Disturbing Behavior // 2 630 000 tlsp.
Le conseil des familles fondatrices de Mystic Falls a toujours été quelque chose d'abstrait puisque les caméras n'ont jamais pris le soin de s'arrêter en son sein. Cet épisode laissait penser que ce moment était enfin arrivé et que les scénaristes allaient vraiment explorer ce pan de l'histoire qui, à titre personnel, m'intrigue beaucoup. Il faut croire que la CW fait signer une clause dans les contrats de ses auteurs stipulant que les personnages adultes ne doivent pas rester à l'écran sans la présence d'un ado plus de 30 secondes. On assiste donc à la fin du conseil, présidé par Cougar Lockwood, en présence de Damon -qu'aucun ne soupçonne alors que personne ne ressemble plus que lui à un vampire- ainsi que du Shérif Forbes, de son ex-mari -qui est gay, apprend-on, ce qui est assez marrant puisque Jack Coleman, son interpréte, est le premier acteur à avoir interprété un personnage ouvertement homosexuel à la télévision américaine et c'était alors dans le soap Dynastie dans les années 80- et Alaric, lequel trouve ainsi une nouvelle place au sein de la série. L'ancien chasseur de vampires devient un infiltré parmi le Conseil. Le thème de la chasse aux monstres sanguinolents s'élargit d'ailleurs avec l'allusion à un nouveau big bad, craint par Klaus lui-même, pour le moment désigné comme le "Hunter". La mythologie de cette série -comme de beaucoup d'autres d'ailleurs- revient au système des poupées Russes. Chaque grande menace en cache toujours une autre.
Il a été beaucoup question du collier d'Elena dans cet épisode qui, on l'apprend, appartenait à la toute première sorcière. Les Originals ne se déclinent donc pas qu'en vampires, mais aussi en sorcières et sans doute plus tard, en loups-garous. C'était logique en fait, on n'y avait juste pas pensé ! La Gloria de Chicago, que j'aimais bien, n'aura donc pas fait long feu après avoir torturé copieusement Stefan. Il est sauvé par Katherine, bien décidée à jouer un rôle dans toute cette histoire. Le retour à Mystic Falls à la fin de l'épisode vient à la fois comme un soulagement et comme une évidence : on savait très bien que Stefan et Klaus n'allaient pas rester bien longtemps éloigné d'Elena, de Damon et du reste de la clique. Le retour de Bonnie ne s'est pas révélé aussi pénible que je l'attendais. On peut même dire qu'elle arrive au bon moment : elle permet de faire légèrement avancer l'intrigue de Jeremy qui stagne depuis le début de la saison -tandis que Matt est encore porté disparu- en nous offrant quelques scènes assez réussies avec Anna (magnifique Malese Jow d'ailleurs) et deux-trois tours de magie divertissants.
Tout le monde a décidé de mettre Elena en garde vis à vis de Damon, puisque leur rapprochement est apparemment évident. Pour nous, il ne se résume finalement pas à grand chose mais les scénaristes en gardent sous le pied pour plus tard. Pendant un instant, on en veut donc pas mal à Caroline d'insister sur le passé de Damon et combien il serait mauvais pour elle de succomber à ses charmes. C'est tout ce qu'on attend... Et puis c'est assez ridicule finalement d'entendre des "Damon ne peut changer" alors que Stefan a prouvé, lui, qu'il en était capable. Pouquoi pas Damon, d'autant qu'il n'a pas toujours été comme ça non plus ? Cela dit, il est bien parti pour pencher définitivement du coté obscur de la force. La présence de Katherine dans les parages devrait bien l'y aider. Sinon, je suis un peu déçu par Rebekah, qui n'a servi à rien dans cet épisode sauf dans la scène d'introduction très amusante où on jouait sur les différences entre les tenues des années 20 et celles d'aujourd'hui, et de même pour la musique. Klaus... Mouais, toujours du mal avec lui.
// Bilan // Je n'aime pas parler d'"épisode de transition" mais celui-ci en est véritablement un. Il pose les bases pour la suite en ramenant tout le monde à Mystic Falls et en nous laissant miroiter des évolutions positives de tous les cotés. Alors vivement le prochain...