Desperate Housewives // Saison 8. Episode 3. Watch While I Revise the World.
Dire qu'il aura fallu attendre la dernière année de la série pour révéler tout le pouvoir à la fois comique et dramatique de la série ? Non, j'exagère pas. Bon, peut être que je peux tout
pardonner cette année aux Desperate Housewives, mais à dire vrai, je leur ai toujours tout pardonné. C'était donc très simple : j'allais adorer la nouvelle saison. Et ça ne trompe pas, je
l'adore. C'est surtout grâce aux personnages, mais aussi grâce à la trame de fond qui se découd petit à petit, de façon à donner quelque chose d'à la fois magique et mystifiant. Miam ! J'ai faim.
La première scène de l'épisode est terriblement ridicule. Le jeu poussif de Richard Antonio Chavara et Teri Hatcher - qui sont presque entrain de pouffer de rire de leur prestation, dans un
Wysteria Lane en pleine nuit - donne une vraie ambiance et le ton même de l'épisode : on sait que l'on va rigoler. Mais pas que, car la scène était aussi très importante pour apporter tout le
drama de la fin de l'épisode où Carlos et Susan se décident a avouer à Mike ce qui s'est passé lors des "progressive diner".
On va découvrir petit à petit une histoire drôle qui va se terminer dans un mélodrame qui pourrait sûrement relancer Bree dans son côté maniaque (et ça, j'adorerais comme c'est pas permis, car la
Bree débridée, c'est comme le faire à scooter, ça n'a jamais rien de bon). Les scènes avec Gaby sont cocasses et je retiens le moment où cette dernière se fait passée pour la parfaite pickpocket
(d'ailleurs je veux pas dire mais la scène dans le restaurant, c'est limite personne la voit quoi). Et justement, le tout mène à une scène ahurissante dans un restaurant. C'était beau, magique,
magnifique, grandiloquent. Non, je n'abuse pas de qualificatif, cette scène était peut être exagérée mais réglée comme du papier à musique et parfaite en le sein même de cet épisode. Et
maintenant, on va s'attendre à ce que Chuck suive les moindres mouvements de Bree, comme il était devenu obsessionnel avec son ex femme. Pendant ce temps, Renee devient enfin un intérêt comique
de la série. Elle devient la nouvelle Eddie Britt (il était temps).
Ah, à noter la disparition de Doug Savant… pour le meilleur de l'épisode là encore. On va donc créer une relation comique/cynique/dramatique autour des deux soeurs, dont l'une qui a trouvée
l'amour et l'autre l'a perdue. On inverse donc les rôles pour une fois. Au final, ce nouvel épisode recèle de bons moments, et Desperate Housewives ne s'est jamais aussi bien portée que depuis ce
début de saison… Je crois que je pourrais presque dire que malgré les quelques défauts, je n'ai pas autant pris mon pied que depuis la première saison (car, qu'on se le dire, la saison dernière
je l'ai pas adoré tant que ça non plus… j'avais presque préféré certaines intrigues de la saison 6… c'est vous dire). Bref, hâte de connaître la suite car je sens que tout ce qui se met en place
n'aura que du bon pour la suite de l'aventure…
Note : 8/10. En bref, un épisode à la fois drôle, dramatique et bon. Desperate Housewives est bien de retour.