Critiques Séries : Pan Am. Saison 1. Episode 3.

Publié le 10 octobre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

Pan Am // Saison 1. Episode 3. Ich Bin Ein Berliner.


Après deux épisodes de mise en bouche, je pense que l'on peut dire que l'on entre vraiment dans le vif du sujet de la saison. Et pourquoi pas. Je trouve que le détachement des épisodes (tout en conservant quelques fils rouges) est intéressant. C'est loin du côté formula show, mais c'est également fait de façon ingénieux. Disons qu'on ne se doute pas forcément que tout est si décousu. Cet épisode m'a rappelé un film et passez moi la référence, Les Femmes de l'Ombre. En fait c'est plutôt quand les cinq hôtesses, en uniforme, forme une ligne à un moment vers la fin de l'épisode et marchent droit. C'était bête mais ça me rappelle un des plans du film. Sans compter que le sujet allemand, à défaut d'être différent dans le fond, était le même sur la forme, sauf pour l'année. Bref, réjouissante petite escapade à Berlin, et une fois de plus la série évite tout ridicule. Pas de fonds verts grotesques (ou j'y ai pas fait attention). Et d'ailleurs, par rapport au pilote, ils se sont calmés sur les fonds pastels (qui donnait un côté kitsch mais beau aussi à la fois).
Pourquoi pas. L'intrigue de l'épisode permet de suivre plusieurs intrigues, à Berlin. La première c'est celle de Christina Ricci et de son personnage de Maggie qui avait fait partie de la jeunesse qui aidait la campagne de Kennedy, et qui devait le rencontrer à un moment en guise de récompense de son investissement dans sa campagne, sauf que malheureusement, elle est allée au toilette au mauvais moment et une 'salope' a pris sa place. Maggie était excellente dans cet épisode. Et j'ai trouvé son euphorie si communicante. J'avais du coup moi aussi envie de rencontrer Kennedy et d'aller lui donner des cigares cubains, tout ça parce que Maggie m'a donné envie. Pendant ce temps, Kate continue toujours son travail pour la CIA. Cette fois elle doit acheter un livre et le ramener à New York, mais l'histoire va se compliquer quand elle va rencontrer une jeune fille dans la même situation qu'elle et qui a des ennuis avec la police. Elle tente alors de la faire s'exiler de l'est allemand.
L'idée est plutôt pas mal car cela donne un peu de piment à l'histoire. Ces intrigues d'espionnage j'adore ça dans la série et le personnage de Kate est de plus en plus intéressant. Tout ce qui va se dérouler autour de Ted n'était pas vraiment passionnant à contrario. J'ai trouvé que le personnage n'avait pas cette ambition folle. Mais Michael Mosley reste l'atout charme de la série, car il apporte ce sentiment de rassemblement autour des hôtesses. Que des femmes c'est pas marrant, il faut un homme qui soit là pour prendre un peu en main les choses. Et du coup je préfère Dean même si il n'est pas très présent dans cet épisode au contraire du précédent. Disons que l'efficacité même du Mike Vogel dans ce qu'il entreprend est efficace. Moi j'aime bien. Reste enfin Laura, ou encore Colette qui va changée l'hymne allemand (elle est une vraie polyglotte la petite Karine Vanasse quand même).
Au final, ce nouvel épisode de Pan Am était tellement réjouissant que j'en veux une saison complète, malheureusement à l'heure où j'écris ces lignes les audiences piquent du nez et on peut pas dire que ce soit bon signe (pourtant l'audience du premier épisode était excellente, mais que voulez vous…). Il semble donc que les period drama soient réservés pour les chaînes du câble aux Etats-Unis (cf. Mad Men), à mon grand damne. On m'a enlevé The Playboy Club, et on va sûrement nous ôté Pan Am prochainement, j'ai envie de dire, qu'il ne fait pas bon être hôtesse de l'air pour une compagnie, qui, plus tard, aura coulée par manque de clientèle (alors qu'elle était une des plus prisée à l'époque où l'on parle dans la série).
Note : 7.5/10. En bref, cette série s'embellie tellement au fur et à mesure, et n'a presque plus rien à voir avec le pilote.

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