Pan Am // Saison 1. Episode 3. Ich Bin Ein Berliner.
Après deux épisodes de mise en bouche, je pense que l'on peut dire que l'on entre vraiment dans le vif du sujet de la saison. Et pourquoi pas. Je trouve que le détachement des épisodes (tout en
conservant quelques fils rouges) est intéressant. C'est loin du côté formula show, mais c'est également fait de façon ingénieux. Disons qu'on ne se doute pas forcément que tout est si décousu.
Cet épisode m'a rappelé un film et passez moi la référence, Les Femmes de l'Ombre. En fait c'est plutôt quand les cinq hôtesses, en uniforme, forme une ligne à un moment vers la fin de l'épisode
et marchent droit. C'était bête mais ça me rappelle un des plans du film. Sans compter que le sujet allemand, à défaut d'être différent dans le fond, était le même sur la forme, sauf pour
l'année. Bref, réjouissante petite escapade à Berlin, et une fois de plus la série évite tout ridicule. Pas de fonds verts grotesques (ou j'y ai pas fait attention). Et d'ailleurs, par rapport au
pilote, ils se sont calmés sur les fonds pastels (qui donnait un côté kitsch mais beau aussi à la fois).
Pourquoi pas. L'intrigue de l'épisode permet de suivre plusieurs intrigues, à Berlin. La première c'est celle de Christina Ricci et de son personnage de Maggie qui avait fait partie de la
jeunesse qui aidait la campagne de Kennedy, et qui devait le rencontrer à un moment en guise de récompense de son investissement dans sa campagne, sauf que malheureusement, elle est allée au
toilette au mauvais moment et une 'salope' a pris sa place. Maggie était excellente dans cet épisode. Et j'ai trouvé son euphorie si communicante. J'avais du coup moi aussi envie de rencontrer
Kennedy et d'aller lui donner des cigares cubains, tout ça parce que Maggie m'a donné envie. Pendant ce temps, Kate continue toujours son travail pour la CIA. Cette fois elle doit acheter un
livre et le ramener à New York, mais l'histoire va se compliquer quand elle va rencontrer une jeune fille dans la même situation qu'elle et qui a des ennuis avec la police. Elle tente alors de la
faire s'exiler de l'est allemand.
Au final, ce nouvel épisode de Pan Am était tellement réjouissant que j'en veux une saison complète, malheureusement à l'heure où j'écris ces lignes les audiences piquent du nez et on peut pas
dire que ce soit bon signe (pourtant l'audience du premier épisode était excellente, mais que voulez vous…). Il semble donc que les period drama soient réservés pour les chaînes du câble aux
Etats-Unis (cf. Mad Men), à mon grand damne. On m'a enlevé The Playboy Club, et on va sûrement nous ôté Pan Am prochainement, j'ai envie de dire, qu'il ne fait pas bon être hôtesse de l'air pour
une compagnie, qui, plus tard, aura coulée par manque de clientèle (alors qu'elle était une des plus prisée à l'époque où l'on parle dans la série).
Note : 7.5/10. En bref, cette série s'embellie tellement au fur et à mesure, et n'a presque plus rien à voir avec le pilote.