Mieux, les primaires ont rencontré un succès quasiment inespéré. Une fois de plus, le Parti socialiste, nonobstant tous ses travers inhérents à tout
groupe humain, a prouvé une fois de plus qu’il était le parti le plus démocratique de France.
Je me rappelle de la joie que j’avais ressentie lorsqu’en 2005, au congrès du Mans, l’italien Romano Prodi avait parlé avec enthousiasme de l’expérience
transalpine des primaires et de la « Fabrica ». Ce jour-là, j’ai rêvé – avec beaucoup d’autre sans doute – que notre parti ait un jour l’audace de tenter pareille aventure. Martine Aubry, avec
d’autres, a eu cette audace. Le Parti socialiste, ses militants, ont eu cette audace. Rien d étonnant. Non-cumul des mandats (il y a encore beaucoup à faire), financement des campagnes
électorales et des partis politiques, élections internes au suffrage « universel » à bulletin secret : c’est, depuis toujours, le Parti socialiste qui fait avancer la démocratie dans notre pays.
Et pas seulement dans le domaine électoral bien sûr.
Aussi ai-je vécu ce premier tour des primaires citoyennes avec une grande fierté. Fier d’avoir modestement contribué à faire grandir notre démocratie.
Fier d’avoir donné la possibilité à des hommes et des femmes qui se reconnaissent dans nos valeur de d’exprimer. En toute liberté.