Apollo 18 la critique

Par Raoulvolfoni

Quand j’étais petit, je rêvais d’être un super-héros. Plus grand j’ai voulu être … super-héros. J’ai fini dans une branche bien plus conventionnelle … avec regrets. Nombre de mes camarades voulaient, eux, devenir astronautes. De l’art abstrait pour moi à l’époque et un peu encore aujourd’hui. Peut-être suis-je bien trop pragmatique pour admirer les étoiles.

Malgré ce peu d’attirance pour le sujet, j’ai senti à travers les articles que je vous ai proposé sur Apollo 18 ici et là qu’il y avait matière à en sortir un bon film. Je suis donc allé le voir, comme les 3 autres spectateurs de la salle !

Enorme bonne surprise …

Apollo 18

Le Bon Le Pas Terrible

Scénario très imaginatif Pas de profondeur dans les personnages

Montage compliqué et pourtant limpide  

Réalisation maitrisée  

Lumière et photo parfaites  

Acteurs crédibles  

La tension  

Le début est plutôt déroutant puisqu’il s’agit d’un documentaire, enfin un faux hein puisqu’il s’agit bien d’une fiction. C’est tourné façon docu remonté avec d’innombrables bobines. Passées les 10 minutes d’adaptation, on est totalement dans le film, avec les gars, dans la mission. L’idée de base est géniale. Je n’ai pas pris le temps de chercher à savoir s’il y avait un fond de vérité quand à cette mission mais le développement qui en est fait ici est très bien amené.

C’est prenant, étouffant, suffoquant et c’est tout le propos. Un film frisson d’un nouveau genre, pas dans tant dans le mécanisme mais plutôt dans la puissance. Je te certifie, Padawan, que par moment tu respires aussi mal que l’acteur. Et le son, extraordinaire d’humanité si j’ose dire.

A titre d’idée, voici le bruit d’une météorite qui entre dans l’atmosphère (capture radar). On dirait une complainte. Si tu vas voir Apollo 18, tu comprendras ces lignes.

Apollo 18 est donc surprenant et très réussi. Il est novateur dans le scénario, dans la réalisation, très proche, très sensorielle et dans le rythme. Une belle montée en puissance qui tient en haleine jusqu’au bout.

On échappe même au bon vieux plan ricain de base ainsi qu’au passage sirupeux.

C’est original, bien fait et au final Apollo 18 remplit parfaitement sa mission, divertir.