Une centaine de spectateurs avaient pris leur billet pour ce voyage dans le monde « Armorigène ».
Tradition et modernité
Le clarinettiste briochin Michel Aumont est à l'origine de ce septet surprenant. Dernièrement dans les colonnes du quotidien le Télégramme, il affirmait que c'était plus qu'un spectacle, « une véritable histoire, avec un fil conducteur ».
Et dans la salle de musiques actuelles briochine, avec ses acolytes, il a su embarquer le public dans son univers situé entre jazz et contemporain, avec des racines celtiques. Les spectateurs, attentifs et l'oreille aux aguets, n'ont pas bouder le plaisir d'être là !
De l'audace, il en a fallu à Michel Aumont pour composer des titres alliant tradition et modernité. Car il est évident que la musique distillée par l'orchestre est en phase avec notre monde. Elle prête à l'imaginaire et permet à chacun de s'évader.
Lors de l'interprétation des « stridulations de la vielle en Orient », deux musiciens s'éclipsent. Le clarinettiste se met un peu en retrait au début du morceau, la lumière se tamise... Sans trop en faire, la mise en scène est séduisante. Et elle le reste durant toute la durée du périple.
« Normalement, c'est interdit de faire jouer deux vielles à roues ensemble » assure, malicieusement, Michel Aumont. Qu'à cela ne tienne, rien ne l'arrête. Et peu à peu, les autres instruments viennent à nouveau se mêler au son des vielles...
« En tant que musiciens armorigènes, on doit jouer une gavotte, sous peine de sanctions » lâche, à un autre moment, le compositeur briochin. De petites pointes d'humour teintées d'actualité, tout comme sa musique.
Pratique.
Site web, www.michelaumont.fr
Lundi 10 Octobre 2011