Ce sont 2 ouvrages que publie la fondation Good Planet aux Editions la Martinière, dont le titre fait écho au projet 6 milliards d'autres, dans lequel le photographe Yann Artus Bertrand, dirigeant de Good Planet, mettait en valeur la diversité des interprétations et conséquences de l'évolution du climat.
Les 2 ouvrages publiés ce mois-ci s'intéressent à la croissance de la population humaine, et ses conséquences : le mois d'octobre 2011 marque en effet officiellement le passage à 7 milliards d'humains ! En 1800, on recensait 1 milliard d'hommes sur Terre. En 1974, ce chiffre était multiplié par quatre. En octobre 2011, la population mondiale franchira donc le cap des 7 milliards, un chiffre symbolique qui n'est pas sans conséquences sur le devenir de la planète et des hommes.
7 milliards d'autres : vivre ensemble
L'ouvrage dresse un état des lieux et analyse les grands enjeux de cette croissance démographique exponentielle : comment vivre ensemble ? Mieux répartir les ressources ? Nourrir la planète sans accélérer le processus de déforestation ? Anticiper les migrations bientôt rendues nécessaires par le réchauffement climatique ? Quel futur peut-on imaginer pour ces 7 milliards d'humains ?
L'apocalypse démographique n'aura pas lieu
Et si la crainte de la surpopulation n’était qu’un fantasme de plus ? C’est ce qu’affirme le célèbre journaliste Fred Pearce, auteur du 2e ouvrage "L'apocalypse démographique n'aura pas lieu : 7 milliards d'hommes sur la planète", qui tord le cou aux idées reçues à travers un reportage jubilatoire autour du monde. Fred Pearce retrace le parcours de la pensée de Thomas Robert Malthus. Il démontre que, contrairement aux prédictions malthusiennes, la croissance démographique ne sera pas nécessairement le désastre annoncé. La réalité sera tout autre: la population mondiale va cesser de croître d’ici une génération et le XXIe siècle pourrait être un âge d’or, celui des personnes âgées, sages et écolos…Selon Yann Arthus-Bertrand, Ce n’est pas un péril démographique que nous devons redouter mais une crise écologique et climatique que nous devons affronter. À condition d’agir vite.