22 - consequences de l’application des quatre principes

Publié le 10 octobre 2011 par Jeanjacques

S’il existe une limite à la vitesse des corps, celle-ci ne peut être théorique mais doit avoir une cause effective dans le réel. La vitesse limite doit donc avoir pour origine une résistance externe

 

Un mouvement sans résistance

dans un espace vide autoriserait

une vitesse infinie.

S’il existe une énergie minimale à partir de laquelle un mouvement peut être initié, celle-ci ne peut être mesurée que sur un objet physique réel. Cette énergie minimale est celle que mesure la constante h de Planck. Elle nous indique à quelle condition d’énergie une onde EM est émise.

Le mouvement est défini entre deux limites, celle d’une énergie minimale h et d’une vitesse limite C. Ces deux bornes encadrent le mouvement d’un même objet physique : l’onde électromagnétique.

S’il est nécessaire d’user d’une énergie h pour susciter le mouvement d’une onde électromagnétique, c’est bien qu’une résistance opère car il ne saurait y avoir de mouvement sans résistance.

Ici se pose la question de la cause inertielle de l’onde. Celle-ci ne saurait en effet avoir pour origine le rapport gravitationnel entre corps de matière et n’a donc pas en conséquence un « poids » relatif. Pourtant, il faut bien user de l’énergie pour la susciter, ce qui suppose de vaincre une résistance qui s’oppose à son mouvement. Indépendamment du problème de la nature substantielle de l’onde, il s’agit de déterminer « contre quoi » on doit user d’une énergie pour mettre en mouvement une onde.

Si nous rencontrons une résistance aussi bien pour le déplacement des corps que pour susciter une onde magnétique, celle-ci ne peut se présenter que sous la forme d’un objet physique réel existant doté d’une substance propre et de propriétés remarquables. Mais cette substance agissant sur la matière et se manifestant sous forme d’ondes se doit d’être différente de la matière.

De ce qui précède nous devons en conclure que le principe d’inertie en son fond ne relève pas des propriétés attachées à la  matière. La cause première de l’inertie que nous recherchons ne peut être attribuée à la matière en propre. Il faut qu’elle soit initialement extérieure à celle-ci.

Comme on ne saurait concevoir d’extériorité à la matière autre que l’espace, il faut donc que la cause première de l’inertie relève des propriétés particulières  de l’espace.

Si par ailleurs, il ne saurait y avoir  transmission de l’énergie d’un mouvement sans contact entre substances réelles, alors il doit exister une substance différente de la matière qui oppose une résistance à la croissance sans limite de la vitesse des corps et qui autorise l’action à distance.

La supposition d’une substance toute autre que la matière connue paraît logiquement et  absolument indispensable pour fonder une théorie générale du mouvement. 

Ici, nous sommes en un point de rupture avec la relativité. Les propriétés et conditions du mouvement nous obligent à retourner aux notions d’espace absolu et plein. L’espace vide d’Einstein, simple lieu de positionnement des corps, n’ayant d’effectivité que par la présence des masses, ne permet pas de fonder une théorie générale du mouvement. Il doit donc exister une autre façon d’envisager le statut de l’espace et Einstein ne saurait avoir définitivement clos la réflexion sur le sujet.