La Dépêche du Midi (7 octobre 2011) : Après plus de 2 ans, «Elsa Z, tant à raconter», le roman biographique de l’écrivain tarnaise Marie-Chantal Guilmin, paru aux Éditions Canadiennes Dédicaces, vient de décrocher la Médaille d’Honneur ZAKHOR pour la Mémoire de la Shoah 2011. Ce roman, raconte la vie de la juive polonaise Elsa Zilberbogen, réfugiée de Varsovie et cachée en France après avoir connu les camps de Brens (Tarn) et Rivesaltes (Pyrénées-Orientales). « J’ai effectué un travail de journaliste afin de récolter documents et témoignages. Ses anciennes camarades de classe m’ont aidée surtout Mimi (Marie-Thérèse Rouanet) qui avait conservé des articles et des lettres. Je me suis appuyée sur ce qu’Elsa m’avait rapporté et les lettres qu’elle m’avait écrites. Dans la peau d’une historienne pour être en accord avec les réels événements de la Seconde Guerre Mondiale. J’ai été encouragée par Maître Serge Klarsfeld. Puis j’ai romancé pour que cela soit agréable à lire », spécifie-t-elle.
Marie-Chantal Guilmin, le jour de la remise de la Médaille entourée de l'avocat Maître Serge Klarsfeld et de Miry Gross, directrice exécutive pour le Mémorial de Yad Vashem en Israël. / Photo DDM .
Une récompense internationale pour Marie-Chantal Guilmin, en compagnie de Miry Gross, directrice exécutive pour le Mémorial de Yad Vashem en Israël et Roland Copé, acteur, qui tenait le rôle du Maréchal Pétain dans le film « La Rafle », réalisé par Rose Bosch.
Ce roman biographique est constitué de plusieurs époques. De Varsovie après l’invasion allemande, à son exil en Belgique, en France. Son arrivée et sa cachette à Mazamet à l’école Notre-Dame après avoir séjourné à l’Orphelinat de Labruguière. Son départ au Canada après la guerre, son retour à Mazamet pour retrouver ses amies d’enfance. C’est là sur le quai de la gare un jour de juin 1991 qu’elle croise Marie-Chantal, l’amitié qui se noue alors sera indéfectible.
C’est en apprenant son décès que le déclic a lieu, une écriture de mémoire envers Elsa et aussi envers l’Histoire elle-même contre l’oubli de cette sombre période.
Sur son chemin d’écriture, elle trouvera Cécile, la sœur d’Elsa, Marianne, une amie d’enfance, Serge Klarsfeld, président de l’Association des Fils et Filles des Déportés dont Elsa était membre. Le livre va être traduit en anglais et en braille.
Téléchargez l’article de presse >>>>
Filed under: - Presse