Florence Gaillard travaillait alors dans le domaine du luxe, pour une entreprise française, quand il lui fut proposé de s’installer au Japon. Ses amis, croyant bien faire, lui avaient offert chacun leur tour Stupeur et tremblements, le célèbre roman d’Amélie Nothomb en pensant la préparer au dépaysement. La jeune femme en a un joli stock.
Son mari, quant à lui collectionne les bouteilles de saké.
La première concernait la soit-disante facilité avec laquelle les japonais parlent anglais. Il a donc fallu que Florence se mette concrètement au japonais. Parce que la dizaine d’heures de cours dispensés par la ville de Paris ne suffisait pas pour lui permettre de soutenir longtemps la conversation. Elle a du franchement s’y mettre. Belle surprise, une fois surmontée la difficulté inhérente à l’éloignement linguistique, cette langue ne lui parut pas très difficile, comparativement au chinois dont certaines tonalités nous sont imprononçables.
On va à Akihabara pour ses achats électroniques. C’est à Jimbocho qu’on cherche de vieux bouquins, et Kappabashi est l’équivalent du faubourg Montmartre pour le matériel de restauration. Située entre Ueno et Asakusa, on accède à la Kappabashi dori par le métro, station Tawaramachi.
Pour moi qui viens de réorganiser totalement le rangement de ma vaisselle en empilant à portée de main un exemplaire de chaque sorte d’assiette (pour faciliter le choix et aller plus vite quand je veux photographier une recette destinée au blog) je me trouve en phase avec cette philosophie.
Quand le retour en France s’est annoncé avec en prime un beau projet puisque la famille allait s’agrandir Florence a souhaité conserver un lien avec le Japon.
Sa clientèle française n’a rien à craindre : la région où elle se fournit est éloignée du lieu de la catastrophe et Florence y est retournée fin mai pour revoir ses fournisseurs et passer de nouvelles commandes. Elle travaille avec une douzaine de petits artisans qu’elle connait personnellement depuis longtemps. Les fours sont implantés depuis plusieurs siècles et on a su garder le meilleur de la tradition pour accompagner les évolutions technologiques, sans employer chrome, cadmium ni plomb.
Ce sont la plupart du temps de toutes petites entreprises familiales qui travaillent la céramique depuis plusieurs générations. Les modes de productions sont semi-artisanaux : les pièces sont moulées mais les glaçures et les finitions sont bien souvent artisanales. Rien ne lui fait plus plaisir que la visite de ces ateliers qu'elle photographie sous tus les angles. Chaque jour des étages de vaisselle sont mis à sécher devant les maisons de bois, et Florence a toujours l'oeil aux aguets, prête pour de nouvelles découvertes.
Inutile d’être féru de cuisine japonaise pour manger dans de tels objets. On peut y présenter toutes sortes de recettes comme je l’ai fait récemment (suivre les liens en fin d’articles). Quant aux boites à bento dont j’avais parlé il y a un an déjà (qui sont de plus en plus à la mode mais que Florence ne commercialise pas) on peut les recycler à l’heure des entrées ou de l’apéritif.
Quelques recettes présentées dans la vaisselle Sucre glace :
Méli mélo de petit épeautre le samedi 9 juillet
Panchetade internationale le mardi 16 aout
Couscous de chou-fleur à la mode de Ferran Adrià Acosta le vendredi 2 septembre
Points de ventes de Sucre Glace à Paris
* L’Autre Thé, comptoirs et salon de thé : 40 rue Mouffetard 75005 et 17 rue Lacharrière 75011 Paris. (tél 09 50 96 04 42 et 01 78 56 21 56)
* Néo.T., comptoir de thé : 89 rue des Martyrs, 75018 Paris (tél 01 53 41 69 76)
Et sur Internet : serviceclient@sucreglace.fr et 09 70 40 88 99 du lundi au vendredi de 9h00 à 18h00