"Cet homme n’était pas venu en mélomane, il était venu en assassin."̋
Gal Knobel, violoniste et agent secret, lancé à la recherche du secret de fabrication des Stradivarius, se trouve mêlé, une fois de plus, à un imbroglio que seule l’imagination d’Igal Shamir saurait concevoir et son talent d’exposer de manière limpide.
̏Il s’agit du 42ème poème de Michel-Ange. Quel pourrait être le lien entre Michel-Ange et le secret de fabrication des Stradivarius?̋ D’autant que Michel-Ange sort de scène en 1564 et Antonio Stradivari apparait en 1644 ! ̏Trouver le secret de la chapelle Sixtine pour percer celui du Stradivarius…Non mais tu te rends compte?̋
A l’image de son créateur, Gal Knobel est d’abord un homme multiple, curieux et prêt à I’ imprévisible. Parce que tout de même découvrir, à la fin de son récital, dans sa loge, le cadavre de sieur Goffriller, le descendant des célèbres facteurs de violon, en scotcherait plus d’un. Que nenni ! Et voilà notre héros sur la piste des Stradivarius. S’en mêle la Mafia, normal nous sommes en Italie. Mais que vient faire dans cette histoire le Vatican ? Et les services secrets israéliens?
Paris, Jérusalem, Rome, Venise, Naples…voilà un thriller tour-opérateur reposant sur une documentation solide, un scénario ficelé et une écriture dynamique.
Je regretterai pour ma part la monomanie de l’auteur qui fait, avec le plus grand sérieux, du ̏Vatican, un repaire de sympathisants du Troisième Reich̋. Et j’ai apprécié particulièrement la citation d’O.L. Barenton : ̏il ne faut jamais oublier de prévoir l’imprévu.̏