Lors de mon dernier article je vous présentais une revue que j'aime beaucoup, Problèmes économiques.
Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'au moment de prendre le train je tombe sur leur dernière parution, L'entrepreneur du XXIe siècle.
Je vous en recommande très fortement la lecture. Point de conseil à tout entrepreneur en herbe, mais plutôt de très bons articles sur ce mouvement entrepreneurial que nous pouvons connaître, une sorte de prise de recul ayant pour objectif de nous apporter les réponses à des questions de type "Pourquoi ? Depuis combien de temps ? Comment ?" etc.
Je vous laisse découvrir leur présentation :
Des start up de la Silicon valley aux PME innovantes françaises, ce numéro esquisse le portrait-robot de l'entrepreneur-créateur au XXIe siècle et analyse les mécanismes à l'oeuvre dans le processus de création d'une entreprise aujourd'hui.
Quelques points à retenir de ce numéro :
- Quels facteurs déterminent le passage à l'indépendance ? Ouverture à l'expérience, extraversion, stabilité émotionnelle, locus de contrôle interne et acceptation du risque.
- Concept de "locus de contrôle" : considéré comme un élément essentiel de la personnalité de tout entrepreneur. Pour faire simple, c'est ce qui fait qu'une personne attribue les évènements auxquels il est confronté à ses propres décisions, ou non. On a donc le locus de contrôle interne et le locus de contrôle externe. Une personne ayant un fort locus de contrôle interne aura donc (ne serait-ce que) l'impression que les résultats de son entreprise sont dûs à ses propres actions et décisions.
- La question des concours (du start-up week end au Concours national d'aide à la création d'entreprise) : présentés comme un passage obligé pour le lancement d'une start-up, ils représentent d'après l'auteur une façon de pallier aux manquements du capital risque. En quelques mots, il s'agirait d'un bon moyen pour trouver les premiers financements du projet.
Note perso : Même après la lecture de cet article, je continue de penser ce que j'avançais dans mon mémoire. J'entends par là "attention au temps passé à préparer ces concours et à obtenir ces aides, car le temps que nous pouvons y passer est du temps en moins passé à nous concentrer sur nos prospects, nos clients".
- A propos d'un Nasdaq européen (rien ne vaut un petit extrait) :
L'économie numérique et de l'Internet représente environ 3,2% du produit intérieur brut français et emploie plus de personnes que le secteur de l'énergie ou de l'agriculture. ... Il serait donc nécessaire de faciliter l'introduction en bourse des start-up, ce qui permettrait aux fondateurs de rester plus longtemps aux commandes et aux financiers de récupérer les bénéfices dans de meilleurs conditions.
Conclusion : à lire de toute urgence...