Le musée (virtuel et vivant) du bas nylon vintage est toujours ouvert et vous pouvez retrouver la majorité des articles dans la catégorie NYLON 50-60 (près de 50 articles). Je vous laisserai flâner dans les allées, en suivant parfois de belles inconnues aux coutures affichées, ici le respect et la féminité se croisent, se mêlent pour encenser un des symboles de la sensualité dans la mode.
D'ailleurs, dans les commentaires du mois de septembre, auxquels je n'ai répondu que les week-ends et non plus directement le soir-même (quelques occupations, et le lancement des SatinBox, disponibles pour ranger vos bas, vos collants et votre lingerie), au milieu de ceux-ci j'ai lu ceci :
"C'est toujours très magnétique, la façon dont vous décrivez la femme et surtout le port du bas en nylon...dernièrement c'est en me baladant chez Miss Pandora (la blogueuse), que je me suis aperçue qu'elle aussi, malgré son jeune âge, portait quotidiennement les bas avec porte jarretelle!!! Je me suis alors demandée, moi qui n'en ai encore jamais porté si c'était par ommission plutôt, ou si je manquais de "sensualité" par rapport à mes dessous. Sensualité dans le sens où j'ai beaucoup de choses kawaii/ femme enfant/ lolitaesque. Je dois avouer (bon c'est un peu intime) mais...que ma garde robe de lingeries est limitée en choses vraiment femme fatale! C'est limite si je porte pas encore la culotte en coton petit bateau ou hello kitty (pas que mais quand meme!)...bref. Je me dis que ce serait drôlement étrange quand meme le mélange girly-nylon-kawaii...
Pensez-vous que deux univers comme celle de la femme-enfant et celle de la femme fatale peuvent se rencontrer? Finalement, voyez-vous, vous me faites, grâce à vos article, me poser des questions: est ce par peur de paraître trop "femme" que je n'ai pas encore ce genre de chose ? (porte jarretelle ou bas par exemple). Je voulais aussi vous poser une question un peu fétichiste: que pensez vous des bas qui plissent? (je veux dire...malgré la tension, qui plissent sur les chevilles par exemple...)"
Le merveilleux commentaire d'AIZEN, une blogueuse franco-japonaise dont j'avais fait l'interview (il y a quelques semaines), et surtout dont je suis un fidèle lecteur.
Le sujet, pardon les questions étaient multiples, et je ne me voyais pas répondre en un seul et court commentaire. Alors pour AIZEN, je vais donner mon opinion, les faits, quelques vérités, et un peu de passion pour la féminité en nylon.
Chère Aizen, vos propos sont fort justes car ils décrivent la tendance actuelle, les pensées d'une jeune femme dans une époque où la mode suit non pas une mais plusieurs tendance. Certes chaque créateur et chaque marque de prêt-à-porter défend des styles et des modèles pour vous habiller. Vous êtes une femme qui en 2011 profite des atouts de cette mode, pouvoir être différente ou dans la tendance majeure. Variations de vos envies entre la tenue passe-partout, le gros pull chaud chez soi, et les fantaisies ou amour personnel pour le style Kawai, culturel dirais-je ! Oui vous êtes, elles sont (mes lectrices) des personnes libres de choisir le matin dans un rangement sommaire ou un dressing très structuré, leurs envies d'être et de paraître pour une journée. J'aime ces possibilités diverses, et de toutes les modes, il y a parfois des excès qui me plaisent, d'autres qui me révoltent et d'autres qui me séduisent totalement.
D'ailleurs, je l'ai déjà dit sur votre blog, j'ai les shootings photos en tuniques et collants, comme j'aime vos balades sous les fleurs de cerisier, au sens artistique et modesque.
Alors la lingerie dans tout cela ? un grave et grande question.
Je suis un homme, je parle ici avec tout le respect naturel que j'ai pour les femmes, et avec mes envies, mon regard gourmet d'homme. Je ne peux pour autant juger du bien-fondé entre une culotte en coton (type petit bateau) et une soyeuse merveille de dentelle de Simone Pérèle. Car le confort de la première existe aussi avec la seconde, et que chacune remplit la fonction de vous habiller, de vous rendre heureuse et sereine dans votre intimité au quotidien. Et pour l(uunivers du beau, de la séduction, voire même du rêve, vous aurez des hommes comme des femmes qui seront charmés par l'une ou l'autre. Rien n'est rationnel, et bine heureusement.
Personnellement j'aime la variation, j'aime la fantaisie et j'aime par dessus tout le chic, mais je respecte en premier le bonheur personnel de celle qui la porte.
Certes ici vous aurez un blog dédié aux féminités, à certains styles et facettes de ces féminités dans la mode, et une ligne directrice avec les bas nylon. Un symbole que j'aime voir, dont mes rêves d'homme sont parfois en ébullition, en féerie de gambettes. Et notre époque laissant une liberté totale (non plus exactement financière, mais je vous ferai grâce de cette analyse rébarbative de notre société) de choisir la lingerie et le port des bas nylon.
Miss PANDORA est une magicienne de la mode, inspirée et volubile dans l'espace de ses photos, pétillante dans les mises en scène, vraie égérie d'elle-même, beauté naturelle avec une très belle harmonie entre sa jeunesse et ses choix de mode. Elle porte des bas CERVIN, elle a une féminité à fleur de peau, cachée dans son sourire et ses lunettes, elle vit ses quelques grammes de nylon sur elle, et surtout elle le partage, elle passe un message soyeux.
Est-elle une exception ? Oui car Miss PANDORA est unique, mais son acte militant, sa tendance Madmen d'aujourd'hui montre aussi, comme les pages de
mode de plus en plus depuis trois ans que le bas revient sous les jupes, sous les robes.
Acte militant, j'insiste pour toutes les femmes qui ont fait le choix aujourd'hui de porter des bas type dim-up, ou des véritables bas nylon (à chacune ce choix et souvent une étape de l'un vers l'autre).
Choix de féminité aussi ! car toutes celles dont je reçois le témoignage en commentaire, en emails du off de ce blog et quelques amies, toutes sont fières de se prouver leur féminité, à elles-même en premier lieu, à leur compagne ou compagnon ensuite, et leur entourage parfois. Oui elles assument ce choix de mode, comme celles qui portent fièrement des talons hauts. Elles ont fait un pas indispensable dans leur lingerie, dans leur accessoire mode pour leurs jambes. Elles le vivent en équilibre parfait entre leurs mouvements et la volupté visible ou non. Un bien-être parfait et personnel, un bonheur à fleur de peau.
Alors la relation "Femme-Enfant" et "Femme Fatale", entre le kawaï et les 50-60s, elle doit être dissocier de l'image lolitesque digne du magazine Playboy, mais revisité dans la réalité de votre vie, d'une vie de jeune femme actuelle, moderne, à la croisée de nos mondes et des lumières de la mode. Pour moi, la réponse est "OUI" et "NON" (en référence à ma branche familial normande, relié directement pas alliance au comédien Bourvil, pur jus de beurre et de cidre).
"OUI" cette relation existe et naira du choix personnel de combiner entre le rose girly, une lingerie plus féminine, plus dentelle, plus légère, et pourquoi pas, avec ce détail de votre féminité qui progresse, qui s'affirme. Aussi avec un clin d'oeil aux mangas, à cette jarretière de dentelle ou ce revers de nylon, aperçue, à peine suggéré, mais bien présent sous le gonflant des robes corolles et dentelles froufroutantes des héroines héroines Kawaï.
"NON" cette relation est impossible, car la caricature du monde d'hellokitty, est trop jeune, et ce symbole fort de la femme , affirmée dans sa lingerie, donc son corps de femme, donc sa sexualité, est incompatible avec lejeune fille (oui je ne dis pas pas jeune femme). Non donc car la femme avec des bas nylon est une femme en devenir ou une femme assumée, qui porte ce détail de mode pour elle, pour lui, pour sa mode. Elle est dans le symbole des années 50, des pin-ups parfois, mais surtout elle revisite une tranquillité sereine d'évoluer avec le plus fin des nylon, avec la plus séductrice des coutures parfois, avec six jarretelles, souples et impeccablement posées sur ses hanches, sans aucune contrainte, et même des avantages pratiques. La femme aux bas nylon est heureuse, elle vit avec, elle le revendique parfois, mais aussi en totale discrétion, elle se sourit à elle-même, le matin, en ajustant en quelques minutes ses bas, en prenant ce temps juste pour elle, et pour son bien-être (grande cause de bonheur dans notre société actuelle).
Et pour les petits plis des véritables bas nylon, je vous répondrai, en mêlant à cette discussion le gentleman fétichiste, ou simplement passionné de féminité. Il répondra avec précision, avec finesse de quelques deniers.
Merci chère Aizen d'avoir ouvert ce débat, dans une époque stéréotypée, vivant avec ses habitudes et ses fausses idées. La Féminité évolue comme jamais avec des références au passé, au présent et aux envies futures, etson message le plus libre est à travers la mode.
NYLONEMENT d'OCTOBRE ROSE