Dernière grosse sortie dans ma préparation Templier, cette séance devait dépasser les 40km et les 2000m de dénivelé, ce qui devait être une longue sortie en solitaire s’est transformée en superbe aventure à deux avec ma chérie.
Préparation
La veille il a fallut préparer la sortie, autant sur le plus part des séances on peut improviser, autant sur 40km en montagne il faut préparer. Tout d’abord l’itinéraire, j’ai choisi le parcours à l’aide d’une carte IGN du Mont Aigoual et de Openrunner.
La préparation du parcours :
En taillant à la serpe le site m’annonce 37km pour 1800D+, je table donc sur 40km et 2000D+, il y en aura en réalité un peu plus.
La météo annonce des vents à 100km/h, une température de 1°C en haut de l’Aigoual pour une température ressentie de -5°C, bon ça va me changer des 30°C de la semaine dernière. J’en profite pour tester ma nouvelle veste Kalenji achetée pour les templiers, je ferais un test sur cette dernière dans un prochain article, la veste est imperméable et protège du froid.
Comme je pars au moins pour 6h, je prépare sandwich au pâté, babibel, barres, pâtes de fruit, compote et crème de marron pour ne pas manquer.
A deux c’est mieux
Virginie prépare quant à elle le marathon des Causses, elle doit faire une sortie de 27km avec 1200D+, elle n’est pas très rassurée à l’idée de partir seule dans la montagne et à peur de se perdre. En chemin vers l’Aigoual un peu de pression psychologique de sa part et nous voila maintenant 2 à nous aligner sur ce que l’on peut appeler un OFF. Je revois donc l’objectif, on part en rando course et Virginie devra ne pas forcer pour ménager son genoux.
Je suis ravis mais un peu inquiet quand même, car elle va faire plus pendant ce OFF autant que son objectif même si l’allure sera moins importante.
1000D+
Nous partons de Vallerauge par le sentier des 4000 marches, on commence à bien connaitre ce chemin, Virginie n’est pas au mieux sur le début, c’est un vrai diesel au niveau du souffle, on alternera la 1ère partie du sentier avec des randonneurs que l’on dépassera et qui nous dépasserons.
La montée reste tout de même assez exigeante, 1250D+ sur 9km avec beaucoup de parties à plus de 15% mais les paysages sont magnifiques :
on croisera quelques moutons munis de cloches pendant la montée.
Conditions extrêmes
Arrivés en haut les conditions changent complètement, les rafales de vent sont la, je sors donc la veste et le cuissard long car la température est glaciale. C’est vraiment étrange de se retrouver la, on a du mal à se parler tellement le vent souffle, il s’agit donc de ne pas trainer et redescendre au plus vite vers une autre vallée plus clémente.Nous arpentons alors le GR60 pour rejoindre Cabrillac, il n’y a que de la descente jusqu’au village, en chemin nous rencontrons un troupeau de vaches qui nous barre la route sur le GR, nous les contournons prudemment en marchant bien qu’elles aient l’air inoffensive, il y a des veaux avec elles il faut donc rester prudent :