J'étais en contact avec des Australiens ravis hier matin. Battre les POMs c'est un plaisir presque universel. Mais je n'ai pas eu le temps de mettre en ligne le petit commentaire que j'avais en tête. Par contre, ce beau match a inspiré notre jeune Mantrisse, expatrié dans la capitale régionale. Sans plus d'intro voici la courte prose de notre ami Mantrisse:
On peut-être footballeur, rugbymen, tennismen, joggeur… Il y’a un dénominateur commun qui catalyse notre patriotisme : l’Angleterre.
D'ennemis héréditaires depuis le Moyen-âge et les guerres de royaumes, cette relation est devenue au fil des siècles une rivalité plus « amicale » (dira t’on). Et, n’est ce pas sur un terrain de Rugby, où les valeurs d'engagement et de courage s'expriment librement, que s’illustre le mieux la rivalité "amicale" entre les deux ennemis séculaires?
Chambrés au son des « Sorry, Good Game ! » après chaque défaite du 15 du Coq, les Français n’apprécient guère la défaite contre les anglais de la Rose… Surtout quand ceux-ci les ont vaincus trois fois en Coupe du Monde dans des matchs couperets, contre une victoire pour la France en match de 3ème place.
Secoués après la désillusion Tongienne, les français étaient tombés bien bas, au point d’être comparés aux footeux de 2010… Alors que les Anglais étaient sortis premier de leur groupe. Ce quart de finale s'annonçait titanesque.
Heureusement, l’orgueil des français a donné le coup de fouet espéré à l'équipe en construction. Les difficultés des Anglais depuis le début de la Coupe du Monde, concrétisées par le remplacement de Johny Wilkinson pour ce qui sera sans doute son dernier match international ont accouché d’un match serré. Les Français en sont sortis vainqueurs grâce à une motivation supérieure en première période, au terme d’un engagement physique de 80 minutes.
Si la suite de la compétition ouvre les perspectives d’une finale, on retiendra surtout de cette compétition le bonheur de se dire. « Ah ! Au moins, ces Rosbeefs, on les aura battus ! »