Etat chronique de poésie 1345

Publié le 09 octobre 2011 par Xavierlaine081

 

1345

Rien par ma fenêtre ouverte que silence lacéré de bruits lointains

Et lent rayon timide au sommet d’or du marronnier

*

Pas un souffle

Pas un gémissement ne monte de demeure endormie

Profitant des derniers soupirs vacanciers

.

Une onde fraîche a balayé les heures

Va falloir s’y mettre et avancer coûte que coûte

Sans savoir en quel état affronter la sortie

*

Lot commun de ceux qui sont parti

Un peu beaucoup à la folie

Que de joindre deux bouts avec rien à gratter en l’escarcelle

.

Qu’assumer

*

Mes yeux obscurcis ne distinguent qu’à peine ton visage

Je ne sais ce qui t’émeut à la lecture de mes mots

.

A la pensée de ton emportement

Ma gorge se fait sèche

Mes doigts tremblants

.

Je sens tes yeux qui se déposent

Dans la douceur du soir

.

Je ne connais rien de ton visage

Rien de tes rires et de tes passions

.

Mais me voilà navire chancelant

Dans la tornade du cœur

*

L’espace ne nous appartient pas

Il nous hante

.

Manosque, 29 août 2011

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