1345
Rien par ma fenêtre ouverte que silence lacéré de bruits lointains
Et lent rayon timide au sommet d’or du marronnier
*
Pas un souffle
Pas un gémissement ne monte de demeure endormie
Profitant des derniers soupirs vacanciers
.
Une onde fraîche a balayé les heures
Va falloir s’y mettre et avancer coûte que coûte
Sans savoir en quel état affronter la sortie
*
Lot commun de ceux qui sont parti
Un peu beaucoup à la folie
Que de joindre deux bouts avec rien à gratter en l’escarcelle
.
Qu’assumer
*
Mes yeux obscurcis ne distinguent qu’à peine ton visage
Je ne sais ce qui t’émeut à la lecture de mes mots
.
A la pensée de ton emportement
Ma gorge se fait sèche
Mes doigts tremblants
.
Je sens tes yeux qui se déposent
Dans la douceur du soir
.
Je ne connais rien de ton visage
Rien de tes rires et de tes passions
.
Mais me voilà navire chancelant
Dans la tornade du cœur
*
L’espace ne nous appartient pas
Il nous hante
.
Manosque, 29 août 2011
©CopyrightDepot.co 00045567