The Fades // Saison 1. Episodes 2 et 3. Episode Two / Episode Three.
Après un pilote plutôt intéressant, cette série fantastique ouvre les portes de son monde petit à petit, et perd parfois le téléspectateur ce qui est à mon sens bien dommage. Cependant,
l'efficacité reste présente et surtout, j'aime beaucoup les personnages. C'est aussi ce qui fait tout dans cette série, bien plus que son sujet, c'est dire leur qualité d'écriture. C'est là que
le développement de la relation entre Paul et Mac, les deux meilleurs amis devient la quintessence même de la série. On se retrouve face à quelque chose d'adolescent mais avec une réflexion
adulte derrière le tout. J'ai notamment beaucoup aimé le second épisode pour toutes les péripéties qu'ils vont vivres ensemble. Il y aussi eu l'anniversaire de Mac qui Paul a loupé. Encore une
histoire à raconter. Et en parlant de ça, le pilote était pas forcément hyper explicatif, malgré son intérêt porté pour l'identité très adolescente de la série. Alors je suis content que cela se
déroule de cette façon, d'autant plus qu'on est sur BBC Three (c'est pas One, c'est sûr, mais bon).
Helen - "Twilight is my favorite film"
Paul - "From all the films in the world you pick Twiglets? Which one? You can't say all of them"
Helen - "Would you separate Star Wars?"
Paul - "Look, there's things in them I like, admire even. But as Mac says, there's a huge flaw. The Cullens shouldn't be going to school. I mean, A, OK,
the film goes out of its way to show that Edward has graduated from dozens of high schools, you know, caps on the wall, so it's not like he needs to be there for academic reasons. And B, they
clearly cast an actor who needs to shave twice a day, so it's not like they'd struggle to lie to the authorities. And C, which is, um…"
Après c'est certain, l'intrigue bien que mystérieuse dans le premier épisode, me rappelle ici Fallen avec Paul Wesley. Paul qui découvre grâce à un certain Eric (un fantôme et ancien chasseur de
Fade ou Angelic comme on les appellent dans la série) qu'il est le garçon élu dans une guerre contre le mal. Alors oui, dit comme ça, ça pue vraiment, mais dans la série ça passe pas mal du tout.
La relation entre Neil et Paul est assez complexe, et complexifiée par le scénario. Ce qui au fond est dommage car le côté upper-fantastique de la série se donne un air trop sérieux par moment
qui me rappelle à quel point les anglais peuvent être un peu moyen de cette façon (genre Demons ou Hex la malédiction).
Note : 6/10. En bref, une série fantasque et fantasmagorique. Proche d'une culture geekette sympa instaurant un univers fantastique parfois maladroit mais malgré tout
intéressant.