West Highland Way – Le chemin des enfers, étape 2

Publié le 08 octobre 2011 par Hachisun

Bonjour à tous!

Données générales sur notre parcours :

Lundi 11 juillet.

Météo : averses.

Kilométrage : 18 kms.

Dénivelé : 110 mètres.

Départ : Nulle part 10h20

Arrivée : Kinochleveen 19h15

Le chemin a disparu...

Pour cette seconde journée du WHW, un réveil en pleine nature, après une nuit pas si mauvaise compte-tenu des conditions…

Après notre frugal petit-déjeuner, on reprend la route qui ne tarde pas à devenir un véritable chemin de l’enfer….

Le chemin disparait pour de bon au milieu des hautes herbes tandis que le sol se fait de plus en plus spongieux…. Durant le trajet, on trouve quelques ruines de clôtures, de fermes et on se demande encore comment des gens ont pu vivre là-dedans…

Pour arriver à la rivière, il faut passer de véritables marais : le sol semble à première vue solide, mais se révèle n’être en fait que de l’eau. Il n’aura pas été facile de rejoindre cette rivière qui doit nous mener à notre chemin. La carte en indique deux : l’un nécessitant de traverser la rivière et arrivant au fameux Bothy dont on nous avait parlé. Le second ne nécessitant aucune traversée et censée rejoindre le WHW. On nous avait conseillé le premier et de retraverser face au bothy. Le problème, c’est qu’avec la pluie de la nuit, le débit de la rivière s’est amplifié et il vaut mieux donc prendre le second chemin.

Du coté gauche de la rivière...

Ce dernier est si peu emprunté en temps normal qu’il est très difficile de trouver un chemin. Nous finissons par trouver les traces d’un 4×4 que nous suivons. Si une voiture est venue par là, il y a forcement la « civilisation » au bout, ou tout du moins une route à peu près potable. En effet, nous rejoignons bientôt 2 ruines d’anciennes fermes. Pour les dépasser et rejoindre le chemin enfin bien démarqué, il faut quand même s’enfoncer dans l’eau jusqu’aux genoux…

Après ça, le reste semble presque une partie de plaisir! Un chemin bien que parfois inondé mais sûr, sans trop de dénivelé.

Notre premier loch!

La fin est cependant très difficile : une descente extrêmement abrupte, sans lacet, qui me vaudra une belle tendinite (à soigner avec : bande de contension et Voltaren) et une fatigue inouïe.

Nous arrivons donc très tard à Kinochleveen, exténués. Heureusement, nous trouvons vite notre camping :

Blackwater campsite , 7 Livres. Pas mal de midges. Il est possible d’y louer de petits cabanons pour ceux qui préfèrent mais il faut réserver à l’avance.

Le dîner se fait au Kinochleveen Getaway, petit pub du coin très cosy et très bon! Au menu, un « paté des highlands » et un « homemade steak pie », le tout pour un prix très raisonnable.

C’est là que nous avons nos premiers contacts avec l’accent écossais et que je me dis que je ne vais vraiment pas m’en sortir s’ils parlent tous comme ça…