Une tempête tropicale et les pluies intenses apportées par la mousson ont durement frappé la Thaïlande, pourtant habituée aux pluies saisonnières à cette époque de l'année.
Les inondations ont démarré dans le nord du pays à Chiang Mai, qui est déjà en décrue (voir ici) et se sont poursuivies ces derniers jours dans la province d'Ayuthaya (voir là), dont les célèbres temples classés au Patrimoine mondial de l'Unesco se trouvent sous 1.50 mètre d'eau.
L'eau se rapproche désormais dangereusement de Bangkok, qui est clairement menacée pour la semaine prochaine (voir ici et là): "Pour la seconde fois en un an, Bangkok est menacée par des inondations dont l'intensité semble s'accentuer au fil des années, à chaque fin de mousson. Nouvelle première ministre, Yingluck Shinawatra, nommée le 5 août, est intervenue à la télévision, vendredi 7 octobre, pour prévenir que la situation avait atteint un "niveau critique" et que ces inondations sont les "plus graves depuis des décennies". Mais le pire est sans doute à venir: après avoir ravagé trente des 76 provinces du royaume, occasionné la mort de 252 personnes et provoqué des dégâts estimés à 2,5 milliards d'euros, les eaux pourraient envahir certaines parties de la capitale à partir du 15 octobre. Déjà, au nord de la mégapole d'une dizaine de millions d'habitants, des maisons, des routes et des usines sont inondées."
Au milieu de ces infos désastreuses, je ne résiste pas à partager avec vous deux perles qui m'ont fait sourire... quelque soit la thématique, les réactions des Thaïs me surprennent, leur approche est décidément bien différente !
" Cinq hélicoptères ont commencé à distribuer des médicaments et d'autres biens de première nécessité fournis par le ministère de la Santé publique, dans la province centrale de Lop Buri, qui a été sévèrement inondée. La Thaïlande a ajouté mercredi des préservatifs aux autres fournitures de santé d'urgence aux victimes de ses pires inondations depuis des décennies, pour empêcher une hausse redoutée de grossesses non désirées: "les bénévoles locaux nous ont dit que les villageois n'ont rien à faire pendant les inondations, afin d'éviter un baby-boom, nous avons ajouté des préservatifs en plus" a précisé un fonctionnaire de l'Institut médical d'urgence de la Thaïlande à l'AFP."
Enfin, comme tous les journaux le disent, la gestion de cette catastrophe majeure étant un test pour la nouvelle Premier Ministre, eh bien, ses services communication n'ont rien trouvé de mieux que d'éditer de nouvelles affiches avec le numéro d'urgence:
Sources: LeMonde, AsiaOne, ChaingMaiMail, RFI, RomandieNews, AsiaOne, AsiaOne, WashingtonPost, NetGlobers,