Nebraska ( Béatrice )

Par Bordierlaurent

J’en parcouru quelques chapitres guettant tout de même de temps à autre les forêts de pins défiler devant moi et puis lassé un moment de voir ces pages restantes se tourner seules à cause de rafales de vent s’engouffrant dans le wagon ; je posai mon Reader's digest sur le sol et me contentai juste de lire et commenter le panorama qui se succédait devant moi. (  j'en tournai presque de l'oeil )

Les vaches présentes ( et trop près de moi ) ne se rendirent compte que ce présent voyage fut également leur dernier. Je laissai donc la porte ouverte et leur proposai à voix haute :

-   Enfuyez-vous ! La porte est grande ouverte, mesdames ! ! Personne ne répondit…

Personnellement, je préférerais me suicider en sautant du wagon que de devoir subir le couloir de la mort et le pistolet percuteur de l’équarrisseur vacataire qui risquerait de déraper lors du premier coup de tampon et me blesser à l’œil.