The Slap // Saison 1. Episode 1. Hector (Pilot).
Au détour d'une petite recherche des nouveautés de la rentrée australienne, je suis tombé sur The Slap, une mini-série adaptée d'un livre de Christos Tsiolkas que je ne connais pas. En tout cas,
j'allais m'aventurer dans quelque chose de tout nouveau, une aventure que j'avais envie de tester. Le résultat est convainquant, à confirmer sur les prochains épisodes. Car tout de même, le sujet
est assez pensé, bien écrit, subtilement intégré jusqu'au climax même de l'épisode, la fameuse gifle que l'on attends presque comme le messie (puisqu'elle donne son nom à la série). Le truc qui
m'a tout de suite dit : il faut que tu regardes, c'est le cast. On a tout de même droit à du lourd, comme Jonathan LaPaglia, Mr 7 Jours pour Agir (dont je pleurais l'annulation quand j'étais
gosse - voilà une grosse confession -), Melissa George (connue pour son rôle de Lauren Reed dans Alias, mon dieu, je m'en souviens trop de ce personnage) et Sophie Okonedo (que j'avais bien aimé
dans un épisode de Doctor Who l'an dernier dans le rôle de Liz).
Adaptation d'un roman éponyme qui se déroule lors d'un barbecue, The Slap met en scène un adulte qui gifle un enfant insupportable, cet acte déclenchant des réactions auprès de chacune des
personnes présentes au barbecue.
Hector se sent donc seul, il voudrait plus d'attention, mais n'arrive pas à s'en convaincre (c'est là que la scène de la branlette joue un rôle crucial puisqu'il n'arrive pas à "se terminer"). Plus en pénètre dans l'épisode, plus on découvre un personnage tiraillé, qui en a marre de sa vie et qui voudrait un peu retrouver de cette liberté. On sait donc que les prochains épisodes vont se concentrer sur les autres personnages présents à ce barbecue, je me demande comment on va amener certaines histoires, mais les conséquences de la gifle sur la vie des personnages sera sans pitié. Tout du moins j'espère. Pour le moment, ce premier épisode laisse entrevoir une série ambitieuse et passionnée. Peut être que le cast y joue pour beaucoup mais la finesse d'écriture, et le côté léger de la réalisation (façon film de vacances, mais en version classe) permet de pénétrer un peu plus rapidement dans une histoire qui ma foi, est pour le moment pas mal fichue.
Note : 7.5/10. En bref, un drama intéressant, portant un regard assez acerbe sur la société de nos jours.