L’éditeur américain Zenescope s’est spécialisé dans les BD qui ont pour bases des contes de fées. Il y a peu de temps l’éditeur avait choisi de lancer une nouvelle série appelée « Mythes et légendes ». Ce numéro #8 lance un nouvel arc dans cette série qui sera centrée autour des créatures de la mer et l’héroïne de cette histoire sera une sirène.
Une intro pas très originale :
Pour lancer l’histoire, l’auteur a décidé de nous montrer des bateaux de guerre dans un sale état, tandis qu’une belle jeune femme se retrouve sur une plage, sans trop savoir ce qu’elle fait là. Cette jeune femme sera l’héroïne de notre histoire. L’auteur nous raconte, ici, l’histoire banale d’une jeune femme qui va bientôt fêter ses 18 ans et dont le père ne supporte pas le petit copain. Bref, rien de révolutionnaire là dedans mais, soyons indulgent c’est une intro.
Cette jeune demoiselle, n’est pourtant pas si banale que cela, car des forces obscures l’observe dans l’obscurité et il y a fort à croire que l’arrivée de ses 18 ans a attiré l’attention sur elle. Sans doute une prophétie du genre « À l’aube de ses 18 ans la sirène ne sera plus protégée des forces du mal et elle devra affronter les forces du mal, pour sauver le monde ».
Il y a t-il un artiste dans ce bouquin ?
Quand on lit du Zenescope régulièrement comme moi, on est habitué à ce que les intérieurs soient de qualité moyenne. Cependant, il y a un niveau de médiocrité que l’on ne doit pas dépasser sous peine de perdre ses lecteurs. Ce bouquin est une horreur visuellement.
Non seulement les poses des personnages sont parfois absurde et complètement coupé de la réalité mais, les visages et les membres du corps sont mal dessinés et parfois même moi j’aurais pu faire mieux.
L’encrage et absolument horrible, comme l’encreur n’avait jamais examiné d’autres bouquin pour savoir comment les ombres pouvaient se représenter sur les personnages. La couleur, n’est malheureusement pas mieux et achève un travail plus que médiocre.
Conclusion :
Sans doute l’un des bouquins de Zenescope les plus mauvais que j’ai pu lire. Une vraie agression pour les yeux qui vous oblige à faire de gros efforts pour tenir jusqu’à la fin. L’histoire ne casse pas trois pattes à un canard mais, elle n’est pas franchement mauvaise non plus. Pour le coup, plutôt que de produire des caddie entier de bouquin le scénariste et l’équipe devraient revoir leur copie.
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