Au terme de sa tournée dans le Caucase du sud, N. Sarkozy s’est arrêté à Tbilissi, capitale de la Géorgie. Ses espoirs de raviver une « image de faiseur de paix », cultivée à
l’occasion des affrontements opposant en août 2008 la Géorgie à la Russie, sont malheureusement contredits par la réalité.
Les accords de cessez-le-feu arbitrés alors par la présidence française de l’Union européenne sont bafoués sur tous les
points. La Russie a constamment renforcé la présence de ses contingents militaires au-delà de ce qui lui était permis, ainsi que ses liens diplomatiques avec les régions séparatistes d’Abkhazie
et d’Ossétie du sud. Aucun observateur européen n’est en mesure d’accéder à ces régions.
Le Parti socialiste partage avec le peuple géorgien les inquiétudes que suscitent les violations flagrantes de l’intégrité
territoriale de son territoire. Il regrette que la France n’ait pas usé de son influence dans les instances internationales chargée de débloquer la situation. Il déplore aujourd’hui que la
politique française revienne à accepter le fait accompli, après avoir animé pendant quelques jours en 2008 des espoirs de paix.