Genre: film pour enfants
année: 1998
durée: 1h25
l'histoire: Durant son enfance, le Docteur Dolittle était doué d'un don spécial: il parlait couramment le langage des animaux. Un talent qu'il perd peu à peu, jusqu'au jour où il évite d'écraser un chien. Sa faculté lui revient. Toutes sortes d'animaux débarquent alors chez lui pour lui confier leurs problèmes de santé.
la critique d'Alice In Oliver:
Et oui, les années 90 signeront la longue chute d'Eddie Murphy en terme d'abominations cinématographiques.
Paradoxalement, certains méfaits (comme par exemple Professeur Foldingue) rencontreront un certain succès aux Etats-Unis ou en dvd.
C'est également le cas de Docteur Dolittle, dont la formule, à savoir un homme capable de comprendre et de parler le langage des animaux, sera exploitée dans de nouvelles suites.
Le film de Betty Thomas nous explique alors que le don du Docteur Dolittle remonte à sa tendre enfance. Oui mais voilà, avec les années et sous l'autorité paternelle, le jeune homme sera invité à oublier ce talent.
Bien des années plus tard, alors qu'il manque d'écraser un chien, notre héros entend le cabot le sermonner...
Le voilà à nouveau investi de ses pouvoirs nanardeux.
Evidemment, son entourage a bien du mal à le croire, et certains le croient atteint d'une sorte de schizophrénie délirante...
Il n'en est rien. Pour prouver qu'il n'est pas fou, le Docteur Dolittle soignera un tigre du Bengale. Mais l'aventure ne sera pas de tout repos.
Sketches idiots, acteurs en roue libre, voire laissés en pleine improvisation, Eddie Murphy qui cabotine...
Tel est le menu fretin de cette comédie indigente. Tout est réuni pour faire subir au spectateur tout un tas de gags à base de rots et de pets d'animaux foireux.
Je le rappelle pour ceux qui défendraient la thèse que ce n'est qu'un film pour enfants: ce genre de niaiserie ne doit pas forcément être synonyme d'abrutissement et donc, de ravage pour le cerveau.