Cela fait de nombreuses années que la très forte consommation d'antidépresseurs en France est connue. Nous serions les champions incontestés toutes catégories dans ce domaine.
Or il apparaîtrait qu'une part de ces molécules ne serait pas si anodines. Des effets secondaires graves seraient à prévoir.
Ce n'est pourtant pas nouveau. Ces effets étaient, pour la plupart connus.
La question qu'il faudrait se poser concerne les raisons d'une telle consommation. Il ne s'agit pas simplement de la responsabilité des médecins, qui prescriraient trop. Ils répondent pour beaucoup à une véritable souffrance de leurs patients.
C'est donc l'origine de cette souffrance qu'il faut rechercher. Or, comme cela a déjà été évoqué da0s ces colonnes, la pression du monde du travail est forte. Certains feront remarquer que la situation est similaire dans les autres pays occidentaux, et européens en particulier. Cette vision est erronée : combien d'autres pays observent les même nombre de suicides au travail. De plus contrairement aux messages couramment véhiculés par une certaine classe dirigeante, la productivité française n'est pas moindre que celle de nos voisins européens. Tout ceci vise à faire culpabiliser la part productive de la population, à qui ont demandé les plus d'efforts.