Les deux derniers ĂŠpisodes avant l'explosion (sans mauvais jeu de mots) finale.
Je continue de trouver la storyline avec Gayle inutile, une sorte de 'Kim pour SC' toute proportion gardée, qui ralentit surtout considérablement les épisodes par des indécisions et hésitations qui finissent par agacer le téléspectateur qui, à la différence d'elle, sait ce qu'il se passe.
Le grand tournant amorçant la dernière ligne droite est la mort de Ray, aussi brusque que pleine d'hémoglobine par ce gamin résultat d'un système où il n'a jamais pu faire de choix, et au destin prédéterminé. La femme qui le remplace offre l'avantage de ne pas avoir cette relation d'amitié que Darwyn entretenait avec Ray. Elle apparait donc plus professionnelle et sans doute objective.
Le point central de ces épisodes constitue quand même la concurrence inter-services dans la lutte pour le terrorisme. Le 11 septembre et les constats terribles de dysfonctionnement, et la soi-disant politique de coopération inter-agence qui a résulté des commissions d'enquête n'ont à l'évidence pas porté leur fruit. On évacue pas par quelques mesures un esprit de corps exacerbé et une compétition réelle entre les différentes branches, en l'espèce, la police de L.A. et le FBI. Si bien que Darwyn manque de se faire tuer par Farik à cause d'un inspecteur qui pose un peu trop de questions, Farik soupçonnant Darwyn d'en avoir trop dit à Gayle, puis voulant arrêter Darwyn alors que Farik et les autres sont en plein deal avec une organisation raciste. Ils luttent tous dans le même sens, mais chacun de leur côté, se gênant mutuellement. A noter que c'est quand même un miracle que les terroristes suivis et par la police de L.A, et par le FBI, n'ait rien repéré...
Concernant le comportement de Farik, il ne me semble pas particulièrement imprudent comme j'ai pu le lire ailleurs (Maxx ;-) ). Après tout, pour réunir trois personnes venant de L.A, NY et (zut, j'ai oublié la 3ème... Chicago ou Washington je crois), quel meilleur endroit qu'une ville surpeuplée qui a appris à ne pas s'étonner des bizarretés et dans laquelle on se fond facilement dans le décor ?
D'autant qu'avec toutes leurs mesures de sécurité prises, et aucun des trois n'étant au préalable connus par les autorités US, ils n'ont aucune raison de soupçonner qu'ils ont été repérés. De plus, vu que le FBI suit Farik, ils n'auraient eu qu'à photographier les hommes qui entraient/étaient dans la pièce, d'une façon ou d'une autre (room service, ect...) pour avoir la photo des trois têtes de cellules.
Ah sinon, pour la petite anecdote, scène très drôle (involontairement) : quand Christian reçoit les 'papiers' du divorce de sa femme. Premièrement, est écrit sur le papier en français 'Cour de comté de France', personne n'a dit aux Américains que la County Court, c'était uniquement anglo-saxon. ^_^ Deuxièmement, la procédure suivit est copiée sur celle existant aux US. C'est très drôle, mais franchement pas crédible pour deux sous. Pas seulement en pure procédure civile pour le divorce, mais aussi en droit international privé :-p (Bon, c'est sans doute le côté 'étudiante en droit' qui ressort).
Bilan : Deux épisodes corrects. On attend le feu d'artifice final dans un double épisode qui promet.