Dites au Président qu’il a un peuple avisé qui veut éviter la tempête, tâche à lui d’être à sa hauteur.»
le Président connaît notre mal et sait que son administration soutient l’impunité et vide le développement de son essence. Nous ne voulons plus d’hommes nommés pour leur appartenance régionale ou leur allégeance au pouvoir, mais des hommes d’Etat représentant toute l’Algérie et venant de toute l’Algérie.» Pour Slimane Hakkoum, la situation actuelle est due à l’absence d’une vision politique claire et à la fermeture d’horizon devant un citoyen en crise de confiance. Pour lui, le non-respect des spécificités naturelles, culturelles et sociales territoriales dans un pays de la taille d’un continent entretient le ressentiment. «Notre patrimoine est dans nos ksour et oasis, nous voulons que la donne naturelle et climatique soit enfin incluse dans l’urbanisation du Sahara, ni F1 ni F2, ni étage sous 60°C !»
Pour l’orateur, une rentrée en septembre sous 45° C n’a qu’une seule signification : la volonté de maintenir toute une région au bas des classements scolaires avec des écoles en hauteur, non climatisées, sans végétation et souffrant de surcharge. Hassi Messaoud ? «Un label de pauvreté et de sous-développement.» L’électricité ? «Venez passer l’été au Sud pour mieux voir.» L’administration locale ? «Coupable de terrorisme.» Et pour finir : «Dites au Président qu’il a un peuple avisé qui veut éviter la tempête, tâche à lui d’être à sa hauteur.»