Cependant l'humour continue d'être présent dans beaucoup de scènes et la spécialité et l'originalité des lieux y trouvent un bon écho. Le décalage toujours existant même s'il est moindre entre Jack et le reste de la ville continuent d'être exploités.
J'ai bien aimé 'Sarah', la maison intelligente, et les pseudos scènes de ménage que Jack réussit à avoir avec elle -notamment quand il rentre tard pour le dîner ou qu'il veut un peu de privacy -ou qu'elle répond à son ex-femme qui téléphone. Contente aussi du retour de la fille à la fin de l'épisode -leur duo avec son père était plutôt pas mal dans le pilote.
Par contre, l'arrivée du mari de la femme de la défense à la tête du labo, un peu moins sympa. Surtout pour venir remplacer Greg Germann. Pas trop accroché à l'acteur non plus. Et pour nous faire un énième triangle avec le shérif, on aurait sans doute pu s'en passer.
Ils ont l'air de vouloir poser une trame centrale car on ne voit quasiment pas la psy, et vu que Walter ne se souvient de rien, elle n'est pas prêt d'être inquiété.
L'arrivée de la vraie Susan à Eureka rentre parfaitement dans le ton de cette série où on repousse les limites de la science en jouant aux géo-trouvetout à toute heure du jour et de la nuit.
Bilan : Ca se laisse suivre, les moments comiques et l'auto-dérision omni-présente dans l'épisode permettent de bien exploiter l'ensemble du concept.
Et j'aime bien la petite musique très soft qu'on entend constamment et qui est aussi au générique. C'est dans la même lignée et reflète cette petite ambiance particulière d'Eureka.