Desperate Housewives
[8x02]- Making the connection
J'ai eu un peu plus de mal à me passionner pour les aventures des housewives cette semaine. J'ai trouvé le coup du mot magistral mais l'intrigue peine à convaincre cette semaine. Le flashback racontant pour la énième fois l'histoire de Mary Alice et les circonstances de son suicide était un peu lourd, à croire qu'ils imaginent attirer de nouveaux fans chaque épisode. Bien sûr qu'on la connait cette histoire, il serait temps de passer à autre chose. Revoir Mary Alice n'aura finalement servi qu'à confirmer que le mot reçu par Bree était différent du sien. Bien évidemment, Martha n'a pas pu l'écrire mais je voyais bien le corbeau reprendre le même papier histoire de faire un clin d'oeil de plus à la pauvre Bree. Il n'en est rien. Fidèle à ses premiers instincts, elle décide de cacher l'histoire pendant quelque temps et va finalement se confier à Gaby alors que sa visite à Paul Young n'a rien donné. Sa révélation de la fin d'épisode m'a laissé de marbre et sent clairement la fausse piste. J'ai du mal à imaginer Chuck comme étant le corbeau de Bree. La nouvelle est révélée bien trop tôt et il n'a vraiment pas le profil du personnage réfléchi et machiavélique. Cette révélation ne servira qu'à installer un malaise dans le couple mais ne mènera, à mon avis, à rien de bien probant. Encore une fois, c'est Gaby qui m'a véritablement fait rire cette semaine. L'idée de faire prendre des cours de pole dance à la plus débridée des housewives était assez cocasses et la voir se vautrer comme un sac de patates était simple mais très drôle. Et, encore une fois, Susan se retrouve à essayer d'être drôle sans grand succès. Teri Hatcher est toujours aussi mauvaise dans la comédie, à croire que son talent est aussi figé que son visage! Voir Susan mal se comporter juste pour en subir les conséquences était affligeant et je trouve que son problème aurait largement pu être abordé de manière plus intelligente. J'ai trouvé intéressant le fait que ces deux intrigues finissent par se rejoindre quand Carlos et Susan se confient l'un à l'autre sur leurs doutes, leurs peurs et leur sentiment de culpabilité. J'ose émettre l'idée d'une amitié qui dégénère et je ne sais pas pourquoi mais je vois déja Carlos et Susan fricoter ensemble, ou du moins, je vois une ambigüité s'installer causant encore plus de problèmes dans leurs couples respectifs.
A coté de ça, l'intrigue de Lynette et Tom semble un peu moins passionante cette semaine et moins bien traitée. Je suis déçue de voir que Penny et Parker se sont si vite acclimatés à la séparation de leurs parents. Finalement, les remous n'auront été ressentis que dans le couple et non dans la famille et je trouve ça dommage. En plus, la dispute à laquelle on assiste cette semaine traite de l'éducation des enfants et a été vue et revue des dizaines de fois. Tom est trop laxiste et Lynette en a marre de passer pour le monstre. Classique, sans surprise, si ce n'est que cette fois les craintes des époux sont un peu plus importantes et les raisons profondes différentes. Enfin, il semblerait que l'intrigue de Renée pour le moment tourne autour du nouveau voisin. Jusque là, c'est le seul nouvel arrivant qui n'a pas été au coeur de l'intrigue fil rouge et je me demande donc comment vont-ils susciter un quelconque intérêt pour lui. Je le trouve pour le moment un peu trop plat et sans saveur malgré la révélation sur son enfance difficile mais je garde espoir quant à la proposition qu'il a faite à Mike. Cela n'augure rien de bon, ou du moins, rien de bien légal.