Un épisode sympa qui monte en puissance. Le dernier tiers, avec l'organisation du 'faux' paiement de la rançon, est vraiment happant. On sent pour la première fois une véritable tension dans la série qui se transmet au téléspectateur.
Par contre, quand on commence à citer les écritures saintes, ça m'inquiète toujours un brin. Il faut voir ce que ça va donner, mais j'espère que ça ne va pas virer trop au grotesque ou un fanatisme sectaire trop cliché ^_^
Toujours beaucoup de faux semblants et les scénaristes commencent vraiment à jouer là-dessus. C'est sympa de voir cet aspect développé, tout comme l'ambiance qui s'installe avec les ravisseurs qui semblent au courant de tout et avoir des hommes à l'intérieur -jusque dans le studio de la journaliste.
En revanche, quelques maladresses scénaristiques, notamment à mon sens, le flash back où l'on apprend que Sara a bien eu un enfant il y a douze ans. Certes, pour une fois un flash back qui nous apprend quelque chose (suffisamment rare pour être souligné sans doute. lol). Mais je ne sais pas si c'est une bonne idée d'être témoin de la confrontation des deux femmes et de son sujet directement. Peut-être un peu rapide, il aurait fallu plus laisser planer les interrogations sur l'ex. D'un autre côté, il s'agit peut-être d'une part du puzzle dont il faut être au courant pour la suite. (On verra ça a posteriori ^_^)
Côté personnages, la fille du sénateur est toujours aussi tête à claque, avec une folle envie de la secouer pour qu'elle ouvre les yeux. Mais côté boulet, Ming-Na, ça m'attriste de le dire, s'enfère dans le rôle de faire-valoir de son équipier, et ça commence à devenir vraiment lourd.
Concernant le (super-)agent Kelton, le seul hic, c'est qu'il raisonne totalement à l'instinct, il a juste le plus souvent dans ce qu'il affirme, mais ça fait un brin trop téléphoné, sorte de parachutage, comme si les scénaristes bouchaient les brêches. Pas assez de liant dans les raisonnements.
Bilan : Un épisode efficace, surtout la seconde moitié, qui donne envie au téléspectateur de revenir, d'autant que les bases posées précédemment commencent à être exploitées. Les situations ne sont pas statiques et ça bouge pas mal dans l'ensemble.
Par contre, niveau style, les caméras qui ne cessent de tourner autour des personnages, ça confère un semblant de dynamisme, d'accord, mais ça finit aussi par me donner le mal de mer. M'enfin...