Folio, 16 juin 2011, 351 pages
Résumé de l'éditeur :
Pèlerine multirécidiviste, peu douée pour la marche et accrochée à ses cigarettes, Alix de Saint-André a pris trois fois la route de Compostelle.
D’abord, depuis Saint-Jean-Pied-de-Port, sur le « chemin français », où s’envolèrent ses idées de méditation solitaire dans des refuges surpeuplés ; puis, de La Corogne jusqu’à Finisterre, sur le « chemin anglais » ; et enfin depuis les bords de Loire, pour accomplir ce que les Espagnols appellent « le vrai chemin », celui qu’on doit faire en partant de chez soi...
De paysages sublimes en banlieues pittoresques, elle a rejoint ce peuple de marcheurs de tous pays, réunis moins par la foi que par les ampoules au pied, qui se retrouvent pour vivre à quatre kilomètres-heure une aventure humaine sur laquelle elle porte un regard à la fois affectueux et espiègle.
Mon avis :
Me voici, le temps d'une lecture, sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, avec ceux que l'on appelle les pélerins, qu'ils soient en recherche spirituelle ou non.
J'ai été étonnée de constater que nombres d'entre eux "font" et re-font le chemin chaque année, comme aimantés par cette route.
Il y est beaucoup question de podologie-pédopsychiatrie (allusion à une méprise sur le Chemin d'un pédopsychiatre, tentant de faire comprendre qu'il n'était pas podologue et y renonçant, devenant ainsi un as du soin des pieds).
Ce qui m'a fait rire : les éternels 4 derniers kilomètres de la journée, toujours insurmontables.
L'image que je retiendrai :
Celle du Finisterre espagnol où les pélerins brûlent leurs hardes et mangent de délicieuses spécialités.
Merci Didi pour ce livre-voyageur qui, s'il ne suit pas Le Chemin,
reprendra tout de même la route.