Genre: horreur (interdit aux - 16 ans)
année: 2009
durée: 1h30
l'histoire: Alors qu'ils partent faire du camping dans la forêt, Fonda et ses amis sont attaqués par un mutant cannibale. Fonda est la seule survivante mais finit par croiser la route d'un groupe de prisonniers, victimes de l'accident du bus qui les transportait.
La critique d'Alice In Oliver:
Suite de la saga Détour Mortel, avec ce troisième épisode, réalisé par Declan O'Brien (c'est qui celui-là ?) en 2009.
Certes, le premier opus n'avait pas grand chose d'original mais proposait un savoureux mélange entre la Colline a des Yeux et Massacre à la tronçonneuse, sur fond de survival et de cannibalisme.
Conscients que ce genre de film attire en masse les curieux, les producteurs décident de signer une suite fauchée, nanardeuse mais totalement délirante. De ce fait, Détour Mortel 2 restait encore un chapitre plutôt sympathique.
Malheureusement, Détour Mortel 3 enfonce définitivement la saga dans la médiocrité. Visiblement, le film se veut très sérieux dans sa tonalité: ici, aucun humour ! Pourtant, les rires involontaires prennent vite le pas sur la tension et le suspense de ce survival lamentable et franchement grotesque.
Faute de budget, la horde de mutants sanguinaires est réduite au nombre d'un seul et unique petit cannibale, qui traîne son museau dans la forêt.
Après avoir massacré un groupe de campeurs, le mutant poursuit alors la seule survivante, Fonda. Sur sa route, la belle jeune femme rencontre un groupe de prisonniers, victimes de l'accident du bus qui les transportait.
A partir de là, Détour Mortel 3 multiplie les invraissemblances, et ce, jusque la dernière image ! Un véritable exploit nanardeux pour un film d'horreur fauché et totalement ridicule, tant sur le fond que sur la forme.
La faute revient principalement à sa galerie de protagonistes. Par exemple, les prisonniers sont totalement caricaturaux et surjouent leurs personnages.
Même chose pour les gardiens de prison, franchement niais et idiots. Ne parlons même pas des dialogues, évidemment grossiers.
Quant aux effets spéciaux, on a souvent l'impression de regarder une petite série B des années 80: le masque de la créature mutante est raté par exemple.
Même chose pour les séquences se déroulant en voiture: difficile de ne pas voir que la scène a été tournée en studio, avec un gros fond d'écran faisant croire à un paysage de forêt. Bref, on a presque l'impression d'être devant un film amateur réalisé par un étudiant sans le sou.
Continue ???
Note: 03/20
Note nanardeuse: 15/20