Un, deux, trois ...

Publié le 07 octobre 2011 par Asiemute

xx

S O L E I L


Toujours dans ma quête de paysage à consonance automnale, je découvre ces photos prises en octobre 2010 dans les environs de Kyoto (magie du numérique ...).
Je ne me rappelais plus que le soleil et moi avions, ce jour-là, joué à cache-cache dans les bois ...

LETTRES


 

Trois lettres, adressées au même homme par trois femmes différentes, forment la texture tragique de ce récit singulier. Au départ, une banale histoire d'adultère. A l'arrivée, l'une des plus belles histoires d'amour de la littérature contemporaine. Ce petit roman épistolaire, Le Fusil de chasse, a été écrit dans une langue subtilement dépouillée par Yasushi INOUE. Une histoire pour l'éternité, à lire et à relire, un des ouvrages que j'emporterais sur mon île déserte ; ce jour là, il me faudra une malle conséquente ;)

 

"Cher Josuke, l'avouerai-je? Je sais tout sur vous et Mère. Je l'ai appris le jour même où Mère est morte. En cachette j'ai lu son Journal.
Si je devais vous dire ceci de vive voix, comme cela me serait difficile! Sans compter ce que ma tentative pourrait avoir de pénible, il me serait sans doute impossible de vous adresser la parole sans incohérence. Je suis capable, en ce moment, de m'expliquer uniquement parce que je vous ecris. Non que je sois remplie d'effroi ou d'horreur : je ne le suis que de tristesse. Mas langue est paralysée par le chagrin, un chagrin qui ne concerne pas seulement Mère, ou vous, ou moi, mais qui embrasse toutes choses : le ciel bleu au-dessus de moi, le soleil d'octobre, l'écorce sombre des myrtes, les tiges de bambou balancées par le vent, même l'eau, les pierres et la terre. Tout ce qui dans la nature frappe mon regard se colore de tristesse quand j'essaie de parler. Depuis le jour où j'ai lu le Journal de Mère, j'ai remarqué que la Nature changeait de couleur plusieurs fois par jour, et qu'elle en change soudainement, comme à l'instant où le soleil disparaît, caché par des nuages. Dès que ma pensée se porte vers vous et Mère, tout ce qui m'entoure devient autre. Le saviez-vous?  En plus des trente couleurs au moins que contient une boîte de peinture, il en existe une, qui est propre à la tristesse et que l'oeil humain peut fort bien percevoir."

FEMMES


 

Trois femmes, prix Nobel de la Paix   je viens de l'apprendre en écoutant France-Inter alors que je rédigeais ce post ...

Tawakkol Karman, icône du mouvement de protestation populaire yéménite,  Ellen Johnson Sirleaf, la présidente du Libéria, et la militante pacifiste libérienne Leymah Gbowee, se partagent le prix Nobel de la Paix 2011 !

Trois lauréates sont récompensées «pour leur lutte non violente en faveur de la sécurité des femmes et de leurs droits à participer aux processus de paix».

Le comité Nobel espère que le prix décerné à ces trois femmes "contribuera à mettre fin à la répression dont les femmes sont toujours victimes dans de nombreux pays et à exprimer le grand potentiel que les femmes peuvent représenter pour la paix et la démocratie."

I hope so for you, sisters !!