En cette fin de semaine de rationnement en séries pour cause de Thanksgiving, heureusement que l'on peut toujours compter sur les chaînes canadiennes, qui ont dépassé à partir de cette semaine la diffusion de Sci-Fi en pause depuis deux mois.
Pour une fois, les scénaristes décident de mettre véritablement à contribution Richard Dean Anderson, puisqu'il est chargé de se remettre à la plongée sous-marine pour faire évacuer l'eau du compartiment où le jumper de l'équipe de sauvetage a attéri. A ce sujet, la tête de Rodney quand il prend conscience qu'ils soint coincés sous l'eau et qu'il y a des fuites vaut son pesant d'or. Tordant.
Après quelques débats sur les noms des plans, ou plutôt des missions suicides qui viennent aux esprits, Rodney trouve un nouveau plan. Placer du C4 à des endroits stratégiques pour que Atlantis soit sans défense quand le vaisseau de Caldwell arrivera. Du moins, c'est qui est affirmé au téléspectateur et à Woosley. Oui, mais en fait, le plan est plus complexe que cela. Cela implique notamment apprendre ce plan aux réplicateurs grâce au sondage de l'esprit de Woosley et placer en même temps que le C4 un petit appareil qui déclenchera un gigantesque rayon anti-réplicateur quand ces derniers enclencheront le bouclier de protection. Le tout nous est expliqué par un rembobinage en arrière, très bizarre niveau effet visuel, sorte d'alternative aux classiques flashbacks. Pendant quelques secondes, le téléspectateur vérifie qu'il ne vient pas d'appuyer malencontreusement sur le bouton marche arrière de sa télécommande. ^_^ Enfin, sans remettre en cause ces choix esthétiques, c'était tout de même bizarre. lol.
Tout est bien qui finit bien. Et l'équipe est même autorisée à rester sur Atlantis malgré les actes de désobéissance caractérisée...
Rodney : With all those hits we took, it's gonna be impossible for me to convert the shield back to a cloak.
Sheppard : And by "impossible", you mean...
Rodney : I mean "not possible". What do you think I mean?
Woosley : How did they even get here? Through the Gate?
O'Neill : I've been sitting next to you through the whole thing. Why do you think I have more information?
Woosley : Look, I told you I wasn't good at this.
O'Neill : He said he'd be back in a couple of hours. That gives him a good... eleven seconds.
[...]
Woosley : It's been well over eleven seconds.
O'Neill : Yes. But you've been ignoring the dramatic element of... suspense.
Sheppard par la radio : General O'Neill. Are you there, sir ?
Rodney : Did you do it?
O'Neill : You and I have very different ideas of what "obvious" is.
Rodney : Well, I've never seen it before!
[Woosley et O'Neill emprisonnés]
O'Neill : Hey! Thanks for the rescue!
Rodney : Oh, hey! No problem.
O'Neill : No! You should be saying, "Thanks for the rescue"!
Rodney : Oh! Uh, right. Thanks.
[...]
O'Neill : So I guess that frozen Replicator plan didn't pan out?
Rodney : Yeah, not so much.
O'Neill : How's that Plan B working for ya? Good?
Rodney : Actually, it's more like Plan C. C as in C4, if you catch my drift.
O'Neill : No.
Rodney : Let's just say that we're concerned the Daedalus won't be able to carry out your standing orders.
[...]
Rodney : Yeah. If we plant charges in all ten of the shield emitters before the Daedalus arrives, that way when the Replicators try to activate the shield...
O'Neill : The C4 detonates...
Woosley : the Daedalus beams a warhead into the city, and we all get vapourised.
O'Neill : Sounds more like a Plan F, doesn't it? As in, "We are totally..."
[...]
Rodney : No-no-no, we can't leave them here. They know too much.
Sheppard : What'd you tell them?
Rodney : Uh, uh, I mean, they guessed most of it.
Sheppard : What, and you filled in the rest?!
Rodney : I thought I would have time to get them out of here! Look, just forget what I said.
Sheppard : General O'Neill didn't buy it but I think Woolsey did.
Rodney : Well, I did win a serious drama festival award when I was a kid. Could have made it a career if I wanted to.
Sheppard : Wish you would've.
Bilan : Voilà donc un épisode de reprise définitivement placé sous le signe de la comédie. Ce n'est pas désagréable, j'ai ris à plusieurs reprises et je ne me suis pas ennuyée. Mais ce n'est pas transcendant non plus, d'autant que les scénaristes n'hésitent pas à prendre certains raccourcis.