Les pertes d'équilibre, ils connaissent bien les viandards, à croire que c'est devenu leur spécialité. Et que je me vautre à droite, et que je me fraise ici... Et à chaque fois, ce sont les pompelards ou les gendarmes qui doivent rappliquer, faire chauffer l'hélico pour aller récupérer des psychopathes (au pesto) qui ont merdé leur passage à l'acte.
C'est que ça coûte un bras, en plus, leurs conneries...Comme s'il n'y avait pas des trucs plus importants à gérer que d'aller chercher des types qui font la guerre en temps de paix, beurrés comme des petits Lu dès l'aube, qui viendront malgré toi dans ta propriété pour achever, devant tes gosses, le sanglier qu'ils ont tiré.
On est à Prads-Haute-Bléone (Alpes-de-Haute-Provence), en pays dignois, dimanche 25 septembre. Ce chasseur de 45 balais s'est mangé une splendide chute.
Evidemment, il a fallu réquisitionner l'hélico pour conduire le blessé à l'hosto de Dignes-les-Bains.
Le dimanche suivant, le 2 octobre donc. On est à Évenos (Var). Le coin, il est plutôt escarpé et ça tombe mal car un viandard (70 ans) s'est tapé une dégringolade de quelques 5 mètres. Comme c'était trop la galère pour lui porter secours, les pompiers sont venus en... hélico, accompagnés par un secouriste du Groupement d’intervention en milieu périlleux.
La racaille des talus, elle doit kiffer l'hélitreuillage, c'est pas possible autrement !
C'était notre chronique "Ma saison de chasse elle est foutue mais en attendant, j'ai bien emmerdé la sécurité civile du pays."