La dépolitisation s’accompagne de deux phénomènes : une abstention grandissante et un accroissement des votes apeurés, reposant sur la xénophobie. Il n’y a plus de passion politique : la seule passion possible, aujourd’hui, c’est la peur. Les gens ont peur de perdre le peu qu’ils ont ; ils ont peur que des gens venus d’ailleurs viennent leur prendre leur bien, leur maigre bien.