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[Sitcom] 30 Rock - Episodes 1.01 à 07

Publié le 17 décembre 2006 par Heather

Je suis allergique aux sitcoms paraît-il. Donc je me soigne. Ou du moins j'essaie. Car autant le dire tout de suite, il faut arriver à dépasser les premiers épisodes véritablement calamiteux / désastreux pour commencer à trouver cette sitcom visionnable. Le titre de cette série est une abbréviation du nom d'un gratte-ciel de New York où est tourné le show qu'elle met en scène, 30 Rockefeller Plaza.

[Sitcom] 30 Rock - Episodes 1.01 à 07

Bienvenue dans 30 Rock donc, dans les coulisses du... Girlie Show (puis renommé TGS with Tracy Jordan). Je me demande pourquoi ce concept m'évoque vaguement quelque chose, NBC semble décidée à nous montrer un envers du décor cette année. On retrouve le même tableau de programmation des sketchs, une équipe de scénaristes plus ou moins douteuse, des acteurs plus ou moins 'ratés', des audiences qui montent. Un président, patron atypique, et l'on suit l'héroïne, productrice-scénariste de l'émission. Le tout au format sitcom, monté avec les moyens du bord.
Inévitablement, l'esprit du téléspectateur dresse des parallèles avec Studio 60 on the Sunset Strip. Surtout quand certains thèmes abordés finissent par se croiser fatalement à un moment ou à un autre. C'est ainsi que grâce à ces deux séries, en quelques semaines, on est devenu incollable en product placement.
Si 30 Rock est supposé classé dans la catégorie "comédies" et Studio 60 en "drama", il faut reconnaître que le premier sourire esquissé devant 30 Rock aura eu lieu durant le quatrième épisode. Bref, il faut se montrer persévérant. Ou carrément sauter les premiers épisodes -au choix. Une fois passé ce premier obstacle, la sitcom devient regardable. On en vient même à apprécier certains passages.
En réalité, le point fort de la série, c'est incontestablement Alec Baldwin. Dans la veine d'un des compères de Boston Legal, un jeu sobre, à la fois lunaire et pragmatique, son personnage, Jack Donaghy, en charge du network (et entrepreneur convaincu dans le secteur des micro-ondes ^_^), est le principal attrait de la série. Il a une façon si particulière de donner ses répliques, un jeu très sobre, détaché qui accroît la dimension particulière de son personnage. Homme d'affaires productif, qui applique à la lettre le manuel du pdg le plus rentable, il arrive à apparaître tour à tour complètement déconnecté de la réalité du show et soudain parfaitement clairvoyant.

[Sitcom] 30 Rock - Episodes 1.01 à 07

Il est donc la réelle attraction de cette sitcom qui par ailleurs ne manque pas de problème même si elle trouve peu à peu son ton, s'améliorant au fil des épisodes. Par contre, si vous trouviez les sketchs de Studio 60 pas forcément toujours très inspirés pour nous montrer l'émission en elle-même, vous les verrez avec un oeil très différent et viendrez à les apprécier une fois que vous aurez vu ceux de "TGS with Tracy Jordan".
Un des problèmes de départ était l'omni-présence du fantasque Tracy Jordan, très lourd et indigeste à forte dose. Une fois qu'il repasse plus en arrière-plan, ça va tout de suite mieux. Les autres personnages ne sortent guère du lot, chacun enfermé dans un rôle cliché, à ressort plus ou moins comique. Les anciens fans d'Ally McBeal retrouvent Jane Krakowski en actrice délurée atteinte de blonditude aïgue.

Bilan : Alec Baldwin en force ! Pour quelques scènes plutôt inspirées et le personnage de Jack Donaghy, laissez-vous tenter si vous avez du temps pendant ces fêtes de fin d'année. 


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