Elle en avait plus qu’assez, Marion Crane, de la pauvreté. Travailler plus pour gagner plus, la solution miracle ne l’emballait pas plus que toi et moi, lecteur fidèle. Un vendredi soir, chargée par son patron, un agent immobilier de Phoenix, de déposer quarante mille dollars à la banque,
Pas de chance, alors qu’elle prend sa douche avant d’aller dormir, une forme féminine s’introduit dans sa chambre et la larde de dizaines de coups de couteau. Adieu Marion, adieu la vedette féminine, Janet Leigh, expédiée ad patres en quarante minutes. Pas courant au cinéma…
Aussitôt, cris d’effroi : c’est Norman. « Mère, oh mère, qu’as-tu fait ? Ce sang, tout ce sang ! ». Norman nettoie la salle de bains, enferme le cadavre dans la voiture et précipite le tout dans un étang voisin.
Lundi, à Phoenix. Le vol et la disparition sont découverts, l’enquête commence. Lila, la sœur de Marion (joué par Vera Miles, l’une des actrices favorites d’Hitchcock), se déplace à Fairvale, contacte Sam, et ils envoient un détective fouiner dans les environs. Il passe au motel Bates, pose des questions, ne trouve rien, téléphone à Sam qu’il a l’intention de revenir pour interroger la mère que Norman ne lui a pas laissé voir, revient en catimini… et se fait poignarder par la mère. Il disparaît à son tour, comme un vulgaire milliard à la Société Générale. Sam, alors, interroge le chef de la police de Fairvale. Ô surprise, la mère de Norman est morte depuis dix ans ! Qu’est-ce à dire ? On nous aurait menti ?
Sam et Lila enquêtent eux-mêmes, s’introduisent dans la maison des Bates, et « la mère » se précipite sur Lila pour la poignarder. Mais non, Sam la maîtrise, la perruque tombe, c’était Norman ! La mère, elle, est là, dans un fauteuil, morte et… empaillée !
Scène finale, un psy explique : dix ans auparavant, Norman avait tué sa mère et l’amant de celle-ci, sans être soupçonné du meurtre. Puis il avait extrait du caveau le corps de sa mère, l’avait empaillé, le gardait à domicile, et se prenait par instant pour sa génitrice abusive, très soucieuse que « son fils » ne fréquente aucune fille. Imagine, lecteur, il aurait pu laisser tomber sa môman, comme tous ces égoïstes de fils. Norman ira à l’asile, ce qui est moins rigolo que d’aller sur le site d’Allociné pour consulter la filmographie d’Hitchcock.
Choisis ton arme et flingue la fin du film
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