« Si vous n'avez jamais ouvert un de mes livres, arrêtez-vous tout de suite. Allez rendre celui-ci. Prenez-en un autre. Ce n'est pas grave. J'attendrai. »
Tel est l'avertissement d'Harlan Coben dans son avant-propos. Remède mortel est son second roman publié, écrit lorsqu'il avait environ vingt ans. Y a-t-il un sens à l'éditer pour la première fois en français ou est-ce purement commercial ?
L'auteur a raison. Si vous souhaitez découvrir son univers, ce n'est pas par celui-ci qu'il faut commencer. L'écriture est maladroite et les bonnes intentions y sont légions. Pourtant, force est de constater que Remède mortel remplit son office
Entre fausses pistes et rebondissements, le lecteur est baladé dans un thriller médical tristement prémonitoire. Complot politique, balbutiement du sida, homophobie, les pages se tournent sans que l'on s'en aperçoive. Les débuts d'un auteur prometteur.
Belfond, 433 pages, 2011