Il y a une chose qui m’étonne lorsque je prends une minute pour lire mes statistiques et découvrir d’où viennent les visiteurs de ce blog. Un certain nombre utilisent les moteurs de recherche. Or, si la première série à vous amener sur ces pages est Grey’s Anatomy, la seconde est… Torchwood. Ca m’épate parce qu’objectivement, ce n’est pas comme si la série était « connue » ou qu’il y avait un buzz important autour.
Le grand point positif, c’est désormais la continuité respectée, la cohérence d’ensemble plus affirmée. Tout d’abord avec Gwen, dont le couple traverse de graves turbulences.
Finalement, il s’avère qu’elle n’a pas son esprit si tranquille après son aventure avec Owen. Le téléspectateur a été un témoin privilégié de la déconnection et du fossé qui n’ont fait que croître entre Rhys et elle tout au long de la saison. Cet épisode sera-t-il le point final à leur couple ? A titre personnel, je rêve de ne plus revoir Rhys, parce que, honnêtement, son accent me donne envie de m’arracher les cheveux à chaque fois qu’il a plus d’une ligne de texte. Dans l’épisode, cette storyline est plutôt bien traitée, parce qu’en plus d’accentuer le contraste entre les deux, Gwen apparaît dépassée, fait des choses stupides et futiles comme essayer d’apaiser sa conscience en avouant son adultère à Rhys après lui avoir fait prendre une des pilules-amnésie de Jack. C’est un classique des séries plus fantastiques que science-fiction, dans la droite lignée de l’atmosphère de l’épisode. L’actrice qui joue Owen a une façon particulière de retranscrire ses émotions, une sorte d’innocence qui ne la quitte jamais quoiqu’elle fasse ou dise, qui ressort particulièrement dans cet épisode. Alors qu’elle s’enferme dans l’inévitable, on est touché également par sa peine bien réelle, même si son affection pour Rhys tient plus à une recherche de sédentarité et d’habitude. La scène de fin où elle se retrouve toute seule avec ses pizzas dans le QG désert de Torchwood est touchante.Un autre membre de l’équipe à la dérive, c’est Owen, qui ne s’est pas remis sentimentalement du départ de son aviatrice aventurière dans l’épisode précédent. Cela lui donne un caractère encore pire qu’habituellement, vraiment agressif et mesquin pour le coup. Très désagréable avec Gwen -un de leur dialogue m‘a particulièrement marqué, dans la voiture, quelqu’un devrait remettre les idées en place à ce cher Owen, il y a des limites à tout. Owen est donc dans un état parfait pour infiltrer le milieu qui kidnappe des weevils dans les rues afin d’organiser des combats contre eux et s’en servir comme punching ball.
Je n’ai jamais fait un mystère de mon opinion sur ce personnage, mais la violence continuelle qui émane de lui dans cet épisode me l’a rendu encore plus antipathique. Mais je suppose qu’un personnage doit se voir attribuer cette fonction. Je ne sais pas trop où la fin va nous mener : Owen a désormais une sorte de lien avec les weevils. Il arrive à les effrayer d’un simple « grognement » (charmant jeune homme, je vous dis).En bonus, Toshiko était un peu moins transparente qu’à son habitude et Ianto fait une incursion sur le terrain.
Bilan : L’épisode n’avait rien d’extraordinaire, utilisant des ficelles assez convenues maintes fois testées. La construction scénaristique reste simple, mais l’ensemble est plutôt efficace et assez dynamique au niveau de la répartie et des dialogues. On ne s’ennuie pas. L’ambiance reste très sombre.
Bande-annonce du prochain épisode : Toshiko et Jack sont propulsés en pleine Seconde Guerre Mondiale et tombent sur… Jack Harckness. Oups. Vivement la semaine prochaine donc ! ^_^