Le fameux final tant attendu et cette 'chose' qui venait du noir sont enfin révélés. Et comme souvent dans Torchwood, on reste un brin perplexe devant cette résolution, tout en n'étant pas insensible ni à certaines scènes, ni au cliffhanger de fin qui vous donnent tout simplement envie de... revenir. En résulte une certaine frustration de se situer ainsi constamment en position d'attente. Une attente rarement pleinement satisfaite, mais que paradoxalement les scénaristes arrivent toujours à recréer chez moi.
Mais en conclusion, les scénaristes ont trouvé une fin avec plus d'appeal quand même. Un bruit très reconnaissable retentit soudain dans le basement de Torchwood, vous savez, comme une cabine téléphonique qui se matérialise... L'impression du téléspectateur est confirmé par l'air plus que ravi de Jack. Lorsque Gwen arrive dans la pièce, Jack a disparu, avec la fameuse main qu'il conservait dans le bocal... C'est un cliffhanger sans en être vraiment un, parce qu'en fait, les scénaristes tendent là la perche permettant à Jack de retrouver le Docteur dans la saison 3 de Docteur Who, à venir pour le printemps 2007, vers la fin de la saison si j'ai bien compris en parcourant en diagonale. Donc voilà un cliffhanger qui sera résolu dans la saison 3 de la série originale, une façon comme une autre d'emprunter un personnage.
Bilan final de la saison :
A la question "qualitativement parlant, Torchwood est-elle une bonne série ?", la téléspectatrice plus ou moins assidue des treize épisodes qui viennent de s'écouler sera forcée de répondre par la négative.
Certes, la qualité n'est qu'un facteur parmi d'autres qui vous amènent à regarder une série, facteur prédominant parfois, secondaire dans d'autres cas. Torchwood s'est enfermée au cours de la saison dans un cycle attente-déception-espoir permanent qui a amené quelques satisfactions et beaucoup de résignations. Deux ou trois épisodes sortent du lot, il y a plusieurs scènes vraiment marquantes qu'on pourrait aisément qualifier de 'réussies'. Cela n'efface pas l'ardoise négative, mais ça suffit à entretenir la fidélité de la téléspectatrice que je suis. Ca fourmille d'idées empruntées ça et là débouchant sur un manque criant d'originalité. L'univers fantastique dans lequel nous sommes projetés lorgne très (trop?) souvent vers le cousin américain. Sans compter que la 'cohérence scénaristique', voire de continuité, est un concept très étranger à ceux qui sont aux commandent de la série.
Objectivement, j'ai du mal à comprendre que la série puisse marcher en Grande-Bretagne. Mais d'un autre côté, si tous les téléspectateurs raisonnent comme moi, c'est certain qu'on n'en a pas fini...
J'ai mis beaucoup de bonne volonté à suivre cette saison 1, je serai a priori là pour la saison 2. La seconde partie de la saison était plus prenante et plus rythmée. Je me prends à espérer un redressement. Et je me suis attachée à Jack (et à John Barrowman :p) et Gwen.
Ah, l'éternelle sentimentale... J'assume. ^_^