Un épisode sobre qui joue principalement sur le huis clos de la situation. Ce n'est pas un épisode désagréable au sens où il se suit sans problème, une certaine dynamique assure l'intérêt du téléspectateur. Cependant, il n'est pas très enthousiasmant non plus. Très peu d'humour, car voulant principalement faire ressortir un effet dramatique avec le sort de ce peuple en jeu, la série pèche à nouveau dans ce domaine qui est son point faible.
La situation de départ n'est pas sans rappeler certains épisodes (notamment un fameux de SG1) : un peuple a été exterminé (par les Wraiths), mais un millier d'entre eux ont été 'stockés' dans des machines, avec pour but de sauvegarder le peuple. Toute ressemblance avec d'autres épisodes serait évidemment fortuit. ^_^ L'équipe découvre donc leur vieille station lunaire, où le responsable ne s'est pas réveillé comme prévu. Rodney s'occupe de cela et s'ensuit un enchaînement d'évènements dramatiques. Le responsable du projet découvre que sa famille n'a réussi à atteindre la base, il décide donc dans un élan de démence suicidaire d'entraîner toute la station dans sa mort. L'équipe est séparée, un peu de suspense avec les problèmes de dépressurisation, puis Atlantis à la rescousse. Ensuite, en dernier sursaut, le seul 'politique' éveillé de ce peuple prend Teyla en otage pour que Sheppard fasse tout ce qui est en son pouvoir pour sauver la machine où est stocké ce qui reste de son peuple.
C'est donc principalement dramatique, mais comme toujours dans SGA, sans réelle tension. Cela se suit assez bien, manque une touche d'humour un peu plus présente. Les dialogues entre Rodney et Sheppard sur l'avancée technologique de la base lunaire étaient plutôt drôles au début.
John : I guarantee you you're gonna see pretty much the same technology that you're looking at here, which I call vintage 1967.
Rodney : Oh, yeah, yeah. You know, we hollowed out a lot of moons back in the sixties.
Bilan : Un épisode honnête qui reprend des ficelles assez connues mais qui n'empêche pas d'être assez agréable à suivre. Reste évidemment que lorsque la série met l'accent sur son côté dramatique, cela manque de conviction.