1.07 - Dernier espoir
Un épisode qui enchaîne sur tous les évènements de la fin de l'épisode précédent avec différentes choses très bonnes dans les storylines.
Tout d'abord, on en apprend plus sur Carlos avec son ancien ami qui lui téléphone pour l'informer qu'il est atteint du SIDA. Une séquence émotion sans plonger dans le pathos, il est particulièrement intéressant de voir Carlos se démener pour faire aboutir à une expérimentation humaine. Au passage un bref aperçu de ce qui bloque justement la recherche : l'impossibilité de cultiver des cellules souches, condamné (du moins j'en ai eu le sentiment) par l'épisode, puisque non seulement tourné en dérision par les scientifiques, mais on voit que dès que les obstacles légaux sont levés, les scientifiques peuvent avancer. On apprend aussi au passage que l'assistant de Caroline est lui aussi atteint du sida. J'ai bien aimé l'attitude de Carlos qui sonne très juste. Intéressant également de découvrir un personnage gay qui ne se définit pas par rapport à son orientation sexuelle.
David lui apporte son aide, même si c'est pour confirmer que sa réputation dans le milieu scientifique est.... 'Allô, je vous appelle de la part de David Sandström' est sans doute l'introduction la plus efficace pour se faire raccrocher au nez. (petite touche plus légère). Sinon, je me demande comment on peut passer autant de temps devant un panier de basket et être aussi nul à ce jeu. Et il a définitivement couché avec toutes les femmes du labo ^_^ (Mayko)
La storyline du traitement contre la leucémie est bien exploitée. J'avais crains qu'on ne s'oriente vers un manichéisme primaire 'méchant scientifique qui veut se faire un max de fric'. Mais j'aime bien l'obstination de David à rationnaliser et à s'efforcer de s'en tenir aux faits, quelque soit la révulsion que l'autre inspire. Finalement, on débouche sur un résultat équilibré en compromis. Le petit Ricci était en réalité déjà condamné le jour où le traitement lui a été donné. Cela fausse les résultats mais ne remet pas en cause le traitement. Donc, on reste avec un point d'interrogation. Il recommande de continuer l'expérience.
Sinon la storyline de Lillith et Mick prend un tour tragique, comme on le prévoyait. Mourir ainsi avec la symbolique de la baleine de quoi vous briser le coeur.
1.08 - Bactéries terroristes
L'épisode embraye sur le black-out de l'épisode précédent, avec le NorBac enquêtant. C'est bien marrant d'écouter les conclusions de l'ATF, CIA et FBI sur le sujet, chacun arrivant au résultat qui l'arrange. Très drôle également les piques de la scène du début entre le chef de la sécurité et David. Cette storyline est plus légère (sauf pour les contribuables) puisque finalement il s'avère que c'est une cause naturelle qui ont provoqué les deux black-out. Et on a droit à quelques délicieux moments, comme l'interview de David par le Times (David: Ils n'ont que ces interceptions de la CIA... Journaliste : Quoi? Des interceptions? Caroline: Interview terminée. ^_^) ou avec la sénatrice (Caroline : Quelqu'un doit forcément être important pour que tu ne l'insultes pas ?).
En contre-poid, il y a les suites du décès de Mick avec une Lillith sonnée et dévastée. Tout sonne très juste et l'épisode ne s'éternise pas outre-mesure sur les séquences d'émotion. C'est l'occasion pour nous de rencontrer l'ex-femme de David. Dans le genre relations tendues entre ex, ces deux-là sont un bel exemple. Quelques piques bien placées, une scène de repas au resto culte en dysfonctionnements -qui prouve bien qu'ils ont tous les trois des points communs. Finalement, Lillith rentre avec sa mère, mais elle aura néanmoins pu se reconnecter avec son père, grâce à ce qu'il réussit à lui dire dans une des scènes de fin.
Sinon, on a aussi ce cher Bob, gentiment éconduit par Jill (un peu hypocrite sur le coup : pas entre collègues...hmm... Chicago ? ^_^), dont on apprend enfin quelles sont les 'activités secrètes' et la dame rousse : une industrielle en parfumerie. Depuis les fonds d'écran des molécules de parfum plus rien ne m'étonne de sa part. Ce personnage est souvent drôle, toujours dans la lune et assez effacé. Une évolution est peut-être à envisager avec cette offre de job ?
Bilan : J'ai passé une très bonne soirée. Pas beaucoup de mentions des storylines précédents exceptées un coup de fil coupé de l'agent du MI-5 qui m'a un peu embrouillé avec les développements sur Miranda.
Sincèrement, j'accroche vraiment à cette série ! (et pour rendre à César ce qui revient à César : merci à Maxx pour son prosélytisme ^_^)